LA YOGATHERAPIE POUR PARKINSON

On retrouve 3 caractéristiques prédominantes dans cette maladie :

1. L’hypokinésie = les mouvements de l’ensemble du corps sont réduits donc les personnes préfèrent rester assises. Les articulations deviennent raides. Et si la personne bouge, elle a des douleurs. Au départ, quand la maladie n’est pas diagnostiquée, certaines personnes se font opérer pensant qu’il y a un problème orthopédique.

2. La rigidité = petit à petit le corps se rigidifie et la personne va être dans la caractéristique pascima (flexion avant de la colonne vertébrale=>cyphose), ce qui induit une fermeture du chakra du cœur Anahata. La personne aura tendance à faire des mouvements saccadés comme une machine.

Si les bras sont fermés proches du corps, on va ouvrir le bras et on verra que le bras s’ouvre en saccades. Quand elles marchent, elles font des petits pas saccadés, la tête vers l’avant parce qu’elles restent assises toute la journée. Il est recommandé d’aller consulter un psychiatre pour évacuer les tensions psychiques souvent non exprimées.

3. Les Tremblements = cela peut être sur une main, une main et une jambe, sur les deux jambes, etc. Quand les tremblements arrivent, le diagnostic est clair. L’examen clinique est ce qu’il y a de plus important pour diagnostiquer la maladie. Dans un état avancé, la personne deviendra rigide comme une planche.

Les Causes :

Selon les médecins, il s’agit d’une déficience d’un neurotransmetteur. Dans le cerveau, il y a de nombreux neurotransmetteurs (NT). Un de ces NT transporte de la dopamine. Quand le système nerveux ne produit pas suffisamment de dopamine, la maladie de Parkinson arrive. Le visage n’a plus d’expression car il y a moins d’activité musculaire. Cette baisse provoquera souvent une voix basse et un visage fermé.

Du fait de la cyphose, la respiration est courte. A cause de cette immobilité vers lequel le corps tend, toutes les fonctions physiologiques de celui-ci diminuent. Une des complications de cette pathologie est aussi la chute. Quand les personnes marchent, elles ne peuvent presque plus lever le pied du sol donc le moindre obstacle parterre peut créer la chute. Comme les pas sont petits, la personne peut tomber en avant avec la tête sans vraiment pouvoir se protéger avec les bras et les mains.

Le traitement médicamenteux :

La dopamine est disponible sous forme de médicaments, ce qui fait que les personnes peuvent avoir une vie presque normale. Mais l’effet secondaire de la prise des médicaments est qu’au bout d’un certain nombre d’années, le corps s’habitue et le médicament à moins d’effets. Le patient doit alors augmenter ses doses jusqu’à ce que cela ne soit plus possible et que cela ne fasse plus autant effet.

La Yogathérapie pour Parkinson

Si la personne vient à 45 ans, on ne donne si possible pas de médicaments car ils ne feront pas effet. Il faut pratiquer le yoga pour garder un niveau de vie correcte. La léthargie est prédominante dans cette maladie donc il faut essayer de rester actif. Chez certains malades, cela peut être par crise. Chaque malade peut présenter la maladie de façon différente. Dix personnes arrivent avec cette maladie et chaque cas sera différent. Elles présenteront toutes des symptômes à la fois identiques et différents. La perte de mémoire et la dépression sont des effets de la maladie.

La plupart des médecins pensent que Parkinson es dû à la baisse de dopamine. Mais ils ne connaissent pas la cause de la baisse de la dopamine. Il y a souvent des causes psychiques. D’ailleurs, quand les personnes sont tendues ou stressées, les symptômes de la maladie vont augmenter (notamment les tremblements). Il est évident que la gestion du mental et des émotions est importante pour ne pas aggraver. D’où l’importance du Yoga.

S’il y a une cyphose, on proposera donc des postures d’ouverture de prana (zone poitrine) : inspire + rétention poumons pleins

Si la voix est lente et faible, on proposera des chants qui permettent l’ouverture de la bouche comme : HA, MA, SA et/ou Hram, Hrim, Hrum puis les bijas mantras om hram, om hrim, om hrum, om hraim, om hraum, om hra

Si la léthargie s’installe, on proposera des asanas débout mais comme il y a risque de chute (en fonction de stade de la maladie), on adaptera avec le mur comme appui et notamment dans le coin du mur :

Ne pas proposer une pratique avec des postures en statiques, il faut plutôt combiner les asanas en une séance dynamique pour aller contre-carrer le processus de la léthargie. Les séances sont plutôt courtes (15 à 20 min) pour ne pas trop fatiguer mais elles seront idéalement à faire 2 à 3 fois par jours. On peut si possible demander à un proche d’être présent pour la pratique s’il y a un vrai risque de chute

Quand la personne tient un objet dans ses mains, les tremblements diminuent donc on proposera de tenir une bouteille ou un bâton dans les mains selon les postures. À cause de la rigidité qui s’installe, le bassin va se fermer et on proposera aussi des postures pour ouvrir le bassin.

Comme la tendance est une flexion du corps vers l’avant, la région d’Udana (cou et tête) se dirige vers l’avant, les muscles du haut du dos et du bas du dos vont devoir compenser donc prévoir des exercices pour détendre les muscles et rectifier la courbe de la colonne vertébrale comme par exemple (avec longue inspire + longue inspire) :

Prévention : en marchant, il ne faut pas que la personne regarde ses pieds, elle doit consciemment bien lever la jambe en dynamique. Donc on peut lui proposer une adaptation d’apanasana contre le mur :

État dépressif dû à la maladie : si les personnes de son entourage comprennent bien la personne, ils peuvent l’aider, le support de la famille est important pour éviter la dépression.

La yogathérapie agit sur le traitement médicamenteux :

On peut retarder la prise de médicaments, on peut obtenir une baisse du traitement. Je rappelle que la yogathérapie est un support à la médecine traditionnelle et que c’est au médecin de décider une baisse éventuelle du traitement. A quel moment amener la yogathérapie quand la personne a des médicaments ?

Tout d’abord, le diagnostique de yogathérapie doit être effectué lorsque la personne n’a pas encore pris son médicament sinon la prise masque les symptômes et il est important de les voir. Ensuite, le principe de la yogathérapie est d’introduire la pratique quand les effets de la dopamine est encore actif. Avec la pratique du yoga, l’effet du médicament va être prolongée et la prise des médicaments sera repoussée. Ainsi, au lieu de quatre dose par jour par exemples, la personne n’en prendra plus que trois et peut-être deux seulement. Le médecin doit décider dans tous les cas.

Si le malade ne pratique pas le yoga, la médecine va augmenter les doses et au bout de quelques années, les effets des doses maximales ne feront plus effet comme avant. Personne n’a jamais pu arrêter complètement la prise de dopamine mais diminuer la prise oui! Et garder l’effet du médicament est un grand service rendu.

Selon Ayurveda c’est le dosha Vatta qui est déséquilibré. Il faudra mettre de l’huile partout sur le corps tous les jours et en consommer aussi en quantité suffisante. Il ne faut pas se restreindre en apport d’huile pour continuer une vie en bonne santé (l’huile d’olive, sésame, ghee dans alimentation).

Il faut également proposer une bonne relaxation à l’élève le soir (me consulter).

Je rappelle qu’en aucun cas la séance de yogathérapie se substitue à la consultation médicale chez le médecin. C’est un accompagnement complémentaire et comme chaque personne est unique chaque pratique sera unique.

Pour avoir votre pratique individuelle, je vous accueille à mon studio pour une consultation yogathérapie ou en séance sur skype/zoom, me contacter ici. Tarif de la consultation (1h30 à 2h pour un premier bilan complet : 60 euros)

Accéder au planning des cours en semaine

Pour être informé sur les ateliers yoga, les événements yoga proposés, l’article mensuel yogathérapie, les recettes de cuisine, etc.… je vous propose de vous abonner à la Newsletter mensuelle

Pour recevoir les audios Yoga Nidra, les méditations et les vidéos Yogathérapie Abonnez-vous à ma chaîne Youtube

2 réponses
  1. MARC Annick dit :

    j’ai d’horribles douleurs dans les pieds dont les doigts de pieds se rétractent. Dois-je me faire opérer ou est-ce dû à Parkinson ?
    Merci de me répondre
    cordialement
    Annick MARC

    Répondre
    • Chrystele Peze dit :

      Bonjour Annick, on vous a conseillé une opération? Cela peut être dû à un problème des nerfs mais pas sûr que ce soit Parkinson, il faudrait que l’on puisse s’entretenir ensemble, cordialement, Chrystèle

      Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *