URDHVA PRASARITAPADASANA (les jambes vers le haut)

Posture des jambes étendues vers le haut

C’est une posture extrêmement utilisée en yogathérapie et aussi en contre posture.

Elle est réalisée par exemple avec les deux jambes en l’air pour une personne qui a des problèmes de fertilité parce qu’on va stimuler apana (bas du ventre). Les abdominaux sont sollicités ce qui renforce toute cette zone du bas du ventre. Elle favorise un brassage sanguin et le retour veineux vers les hanches.

Vous pouvez réaliser tous les mouvements de bras et de jambes possibles en asymétrie et en symétrique : une jambe et un bras, un bras et les deux jambes, etc. Il faut le faire selon la personne et selon l’effet recherché.

Si la tête est trop en arrière (menton vers le haut), on met un coussin peu épais sous la tête, c’est une adaptation. Si vous ne pouvez pas tendre les jambes, pas de souci, dans ce cas là ne cherchez pas à mettre les pieds flexes.

En cas de problèmes de chevilles, on garde la posture en statique, on pointe les pieds sur l’inspire et on ramène les orteils vers soi (pieds flexes) sur l’expire. C’est un mouvement passif qui ramènera en même temps de l’énergie dans les genoux et les hanches.

Vous pouvez aussi écarter les jambes (variante), c’est une adaptation pour stimuler le petit bassin.

LES EFFETS DE LA POSTURE 

  • Développe et entretient la flexion de la hanche
  • Étirement du rachis c’est-à-dire de la colonne vertébrale et des ischions jambiers
  • Favorise l’expiration
  • Bon travail d’élimination sur apana
  • Renforce la tonicité ventrale
  • Peut-être utilisée comme posture pour favoriser le retour veineux donc pour toutes personnes qui ne peuvent pas prendre les postures inversées. Bon en cas de varices.
  • Renforce la musculature paravertébrale en la décontractant
  • Stimule le fonctionnement des organes du tube digestif et favorise l’élimination rénale
  • Utilisée en dynamique, elle combat la constipation chronique car elle favorise le péristaltisme (c’est-à-dire l’avancée des selles dans l’intestin grêle et dans le côlon)
  • Elle améliore l’assimilation (fonction samana, milieu du ventre)
  • Soulage l’aérophagie
  • Favorise l’élimination des petits calculs rénaux

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L’HYPOTHYROÏDIE ET L’HYPERTHYROÏDIE

Avant de parler de la glande thyroïde, il est intéressant de comprendre comment fonctionne notre système hormonal. Ce dernier est le système de contrôle de notre corps mais en mode « lent » contrairement au système nerveux qui lui est lui en mode « rapide ». 

Notre corps est constitué d’une chaine de glandes hormonales : les glandes endocriniennes. C’est la glande pituitaire hypophyse (située au centre de notre cerveau) qui commande tout notre système hormonal, c’est le chef d’orchestre : elle va venir stimuler toutes les autres glandes (voir schéma en dessous des différentes glandes hormonales). La glande pituitaire est influencée par les autres hormones également, c’est le mécanisme de retour/de renvoi. Toutes les glandes sont interreliées dans ce mécanisme. Et c’est notre mental et nos émotions qui vont influencer notre système hormonal ! Pourquoi la glande pituitaire est la principale qui commande les autres hormones ? Parce qu’elle sécrète les hormones de stimulations suivantes :

  • La GH, hormone de croissance qui stimule les tissus, le métabolisme énergétique et assure une croissance harmonieuse.
  • L’ACTH, hormone qui agit sur les glandes surrénales en stimulant leur production de corticostéroïdes, lesquels agissent sur le métabolisme.
  • La TSH, hormone qui agit sur la glande thyroïde qui règle l’activité métabolique.
  • La prolactine agit sur les glandes mammaires en stimulant leur production de lait.
  • La FSH et la LH qui agissent sur les organes reproducteurs. Elles stimulent la reproduction et la sécrétion des hormones sexuelles.
  • La MSH, mélanine qui contrôle la pigmentation de la peau.
  • L’ADH,  hormone antidiurétique, appelée vasopressine, qui contrôle le volume d’urine sécrétée.
  • L’ocytocine qui stimule les contractions de l’utérus et la sécrétion de lait des glandes mammaires.

La glande thyroïde sécrète la thyroxine sous formes de T3 et T4. La glande pituitaire reçoit des informations par le sang et elle sait s’il y a assez de T3 ou de T4 dans le corps. Le fonctionnement de la glande pituitaire est influencé selon le niveau de circulation d’hormones dans le corps. Dans le cas de la thyroïde, elle sécrètera plus ou moins de TSH selon le niveau de T3 et T4. Si le niveau est bas, alors elle en sécrètera davantage et si le niveau est bon elle n’enverra pas d’hormones de stimulation. 

I/ L’HYPOTHYROÏDIE

Elle est plus commune chez les femmes, c’est aussi héréditaire. Elle se déclenche parfois tôt, vers 18 ans. Les symptômes sont les suivants :

Diminution du métabolisme avec : 

  • Diminution des pulsations cardiaques
  • Respiration plus faible
  • Digestion ralentie
  • Elimination ralentie et constipation
  • Cycle menstruel plus long
  • Baisse d’énergie avec une certaine léthargie
  • Voix rauque

Ainsi, les toxines s’accumulent davantage dans toutes les parties du corps et l’on retrouve du surpoids et même des oedèmes sans godets. La voix peut devenir rauque, la température de la peau est froide. Souvent les personnes atteintes d’hypothyroïdie n’aiment pas l’hiver. La fertilité peut être fragilisée. Un des signes avant-coureur est la perte de cheveux chez certaines personnes.

La thyroxine prescrite par le médecin est prise à jeun le matin dès le lever. La yogathérapie va aider à diminuer le traitement. Mais je rappelle qu’avant tout c’est le médecin qui décide du traitement ou pas et s’il faut l’augmenter ou le diminuer, la yogathérapie est un support pour accompagner la médecine traditionnelle.

Dans l’idéal, les personnes souffrant d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie, devraient faire ces 3 tests sur un temps d’un mois minimum : 

  1. Prise de poul et fréquence cardiaque au lever
  2. Noter régulièrement le poids pour essayer de le maintenir
  3. Noter les dates des menstruations

Montrer les résultats de ces 3 tests au médecin qui décidera du traitement et du dosage.

Quelle Yogathérapie pour l’hypothyroïdie ?

Comme les personnes accumulent plus facilement les toxines, on agira d’abord sur la zone d’élimination (apana vayu, zone du bas du ventre). Leur énergie est assez basse donc on améliorera aussi prana vayu (zone de la poitrine). Ensuite on pourra stimuler samana vayu (zone milieu du ventre).

Quelques conseils : Ne pas donner au début trop de postures allongées si léthargie ++. Plutôt que de faire de longues expirations, on privilégiera le chant de sons sur l’expire comme :

Ram Ram Ram

Hram Hram Hram

Hrim Hrim Hrim

La pratique n’est pas trop longue comme le métabolisme est bas, mais on propose plutôt 1 pratique 2 fois par jour (15-20 min chaque pratique, 2 fois/jr). Voici un exemple de pratique :

La posture de sarvangasana : elle permet d’activer l’élimination, mais tout le monde ne peut pas la faire donc à voir au cas par cas.

Tous les problèmes hormonaux sont liés à une instabilité émotionnelle et psychologique (choc, gros stress, mauvaise gestion du mental et des émotions ….). Une relaxation le soir est donc très importante pour évacuer les tensions accumulées dans la journée car bien souvent le sommeil n’est pas suffisant pour évacuer. On proposera une relaxation du soir plutôt active comme celle-ci par exemple :

II/ L’HYPERTHYROÏDIE

C’est l’opposé de l’hypothyroïdie avec augmentation du métabolisme :

  • Augmentation de la fréquence cardiaque, le poul est en général entre 120 et 130
  • La respiration est rapide
  • Digestion rapide, ils peuvent beaucoup manger mais ne grossissent pas et ont même tendance à perdre du poids
  • Souvent en diarrhée
  • Règles plus fréquentes (tous les 20 jours)
  • La température du corps est plus chaude que la normale
  • Ils ont tendance à préférer les climats froids et quand il fait très chaud ils ne supportent pas bien la chaleur

Quelle Yogathérapie pour l’hyperthyroïdie ?

Toutes les fonctions du métabolisme sont au maximum donc aller dans le sens inverse pour la pratique de yoga. But de la pratique : détendre tous les vayus.

Dans d’idéal, on s’allonge sur le dos avec un bandeau sur les yeux et un coussin sous les genoux pour bien déposer le bas du dos au sol. Les respirations sont allongées : longue inspire et longue expire mais attention l’inspire n’est jamais plus longue que l’expire. On privilégie les postures en statique avec du chant, le but étant de détendre les 5 vayus (5 zones du corps), il ne faut surtout pas augmenter la fréquence cardiaque.

Voici un exemple de pratique avec des postures en statique :

Parfois certaines personnes ont à la fois les symptômes de l’hypothyroïdie et de l’hyperthyroïdie. Il faut donc proposer une pratique au cas par cas.

Je rappelle qu’en aucun cas la séance de yogathérapie se substitue à la consultation médicale chez le médecin. C’est un accompagnement complémentaire et comme chaque personne est unique chaque pratique sera unique.

Je vous accueille à mon studio pour une consultation yogathérapie, me contacter ici. Tarif de la consultation (1h30 à 2h pour un premier bilan complet : 60 euros)

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MA RECETTE DU DHAL

Je suis heureuse de partager avec toi cette recette que j’ai apprise en Inde, elle est simple à réaliser je trouve. La base du dahl est d’utiliser des lentilles corail (orange).

Ensuite tu peux rajouter plusieurs ingrédients différents selon tes goûts.

Liste des ingrédients de base pour 4-6 personnes :

½ bol de lentilles corail

1 bol de courgettes coupées

1 bol d’aubergines coupées

1 petit bol de poivrons coupés

1 petit bol de tomates

1 petit bol de concombre coupés

1 petit bol de carottes coupées

1 peu de sel

Personnellement je mets les légumes de saison que j’ai à ma disposition. Tu peux par exemple rajouter de l’oignon ou d’autres légumes comme du choux fleur, des haricots verts etc.

Les épices :

Comme expliqué dans ma vidéo, j’utilise déjà un mélange tout fait acheté en Inde (Sambar powder).

Tu peux aussi utiliser les épices suivantes à la place (selon vos goûts). Pour un plat de 6-8 personnes, les épices représentent toutes ensemble environ 1 à 2 cuillères à soupe. Tout dépend si tu aimes épicé ou pas.

  • Garam Massala
  • Cumin
  • Curcuma
  • Gingembre
  • Coriande
  • Graine de moutarde
  • Ail
  • Funegrec

Vers la fin de la cuisson je rajoute le ghee (beurre clarifié : 1 à 2 càs), sinon tu peux rajouter à la place une huile végétale résistante à la chaleur (huile de sésame ou huile de tournesol par exemple).

Regardes la vidéo c’est simple!

N’hésites pas à me poser tes questions en commentaires, je me ferai un plaisir de te répondre si je peux t’aider.

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LA YOGATHERAPIE POUR L’HYPERTENSION

L’hypertension artérielle (HTA) arrive lorsque le coeur pompe davantage le sang pour irriguer au mieux le corps. Il n’y a pas vraiment de symptômes à part des maux de tête et des vertiges dans certains cas. On parle de maladie silencieuse car certaines personnes ne savent même pas qu’elles font de l’hypertension.

Plus que la maladie elle-même, ce sont les complications qui sont graves. S’il y a un côté héréditaire, il faut faire attention aux facteurs aggravants, voici la liste des facteurs aggravants qui vont amener des complications de l’HTA :

  • Le surpoids, le stress, le diabète, la cigarette, l’alcool, la vie sédentaire, le cholestérol

Les conséquences de l’hypertension :

L’hypertension peut provoquer la formation d’athérome ( Un athérome est un dépôt par accumulation de différents éléments – graisse, sang, tissu fibreux, dépôt calcaire – sur une partie de la paroi interne d’une artère). Ces athéromes se forment plutôt dans les artères de taille moyenne, pas les grosses. L’athérome se forme souvent dans les artères des organes cibles (cerveau, les yeux, le coeur et les reins). Il y a alors un ralenti de la circulation du sang qui passe moins bien dans les artères, le coeur doit alors pomper davantage, ce qui crée un cercle vicieux (l’hypertension peux provoquer les athéromes et les athéromes peuvent aussi provoquer l’hypertension). Mais on peut très bien avoir un athérome même si on ne fait pas d’hypertension artérielle (hérédité, diabète et tous les facteurs aggravants cités ci-dessus).

Les complications : lorsqu’une partie de l’athérome se détache du vaisseau sanguin, il flotte et vient boucher un autre vaisseau plus petit qui nourrissait une partie de l’organe, d’où par exemple : l’infarctus, la crise cardiaque, l’angine de poitrine, l’AVC avec paralysie, l’AIT, la perte de vue, sang dans les reins…

Comment éviter la formation d’athérome? Une alimentaire équilibrée, un bon style de vie avec de l’exercice physique régulier adaptée à la personne (yoga, marche, natation etc). Le stress provoque des spams dans les vaisseaux sanguins et cela obstrue les vaisseaux. Lorsqu’une personne a un ventre trop gros, il est plus difficile de faire la bonne respiration ventrale, le diaphragme ne peut pas bouger correctement donc une moins bonne oxygénation des poumons et le coeur doit donc pomper davantage pour avoir le sang oxygéné.

Les capacités de réserve du corps humain : Même si une artère est bouchée, il existe d’autres passages qui vont s’ouvrir que l’on pourrait appeler des ponts naturels :

Ainsi, certaines personnes vivent une vie presque normale grâce à ces passages qui étaient déjà là mais qui n’étaient pas utilisés avant. En chirurgie, on va greffer d’autres veines (pontage chirurgical), on pose aussi des stents pour dissoudre l’athérome :

Quelle Yogathérapie pour l’hypertension artérielle?

En Yogathérapie, nous ne remplaçons pas le médecin donc c’est avec lui qu’il faut gérer la prise des médicaments. Nous aidons le patient en parallèle, et si le médecin voit les résultats s’améliorer alors il décidera s’il peut ou non diminuer ou stopper un traitement.

1) Réduire les facteurs aggravants :

Vihara (style de vie) : Faire de l’exercice tous les jours (marcher, nager, yoga …) et limiter le stress.

Ahara : la nourriture. Se nourrir d’une alimentation appropriée et en modération. On devrait ne manger que lorsque l’on a faim. Augmenter la qualité de la nourriture : diminuer le sel, l’huile frit, les mauvais gras tels que le beurre et le fromage, modérer les féculents.

Faire de temps en temps un jeûne pour détoxifier le corps (sauf femmes enceintes)

Réduire les facteurs aggravants cités auparavant

2) protéger les organes cibles :

Si la qualité des vaisseaux n’est pas bonne (surtout au niveau du cerveau et des yeux), il faut éviter toutes les postures d’inversion et les flexions avant qui pressent et sollicitent davantage les organes. Il faut des postures où le diaphragme n’est pas compressé et peut bouger naturellement.

Postures à éviter (exemples de postures d’inversion) :

SARVANGASANA : la chandelle

ADHO MUKHA SVANASANA : chien tête en bas

VIPARITA KARANI : la demi-chandelle

Postures conseillées :

UTTANASANA adapté (debout les mains aux pieds) : pour ne pas compresser le coeur, on ne fera pas la posture classique c’est à dire que l’on ne descendra les mains que vers les genoux et pas vers les pieds. la fonction de la posture est toujours là, on ne se préoccupe pas de la forme exacte de la posture :

URDHVA PRASARITA PADASANA : posture à faire avec des mouvements de chevilles pour stimuler la circulation sanguine dans les jambes.

3. Rétentions poumons pleins et bras ouverts :

C’est très bon pour le coeur. Les longues inspires, les rétentions poumons pleins et l’ouverture des bras vont libérer le coeur et favoriser l’ouverture ce cette zone qui très souvent est pressée et fermée. Pendant AK (Antar Kumbhaka, rétention poumons pleins), il ne faut pas forcer et trop contracter, cela doit se faire en douceur et être juste pour votre système respiratoire. On pratiquera avec des mouvements d’ouverture des bras sans forcer. Le principe est le suivant : j’inspire, j’ouvre les bras puis un petit temps de rétention poumons pleins sans bouger, puis expire et je rabaisse les bras.

4. Maintenir et diminuer la pression cardiaque

Savasana est la meilleure posture. Il ne faut aucune pression sur le coeur donc on évite aussi toutes les postures sur le ventre tels que shalabasana (la sauterelle) et bujanghasana (le cobra)

Pour le pranayama, on privilégiera une longue expiration aussi (recaka), me consulter pour avoir la pratique détaillée.

Pour le pranayama, dans tous les cas il faut rester dans le confort, pas de compétition avec soi-même, ne pas aller au delà du niveau confortable : ahimsa (la non violence avec soi-même et son corps).

La pratique du soir est très importante pour destresser le corps physique, physiologique et psychologique. On priviligiera la diminution des tensions dans la nuque et le haut des épaules, l’ouverture d’anahata (chakra du coeur) pour diminuer le stress physiologique. Longues inspir + chants et bhavana.

5. Comment travailler sur la pathologie de la formation de l’athérome?

Selon l’ayurveda (médecine indienne), l’athérome est dû à un problème d’ama (accumulation de toxines dans le corps). Ama s’accumule dans apana car samana ne fonctionne pas normalement, il faut développer agni (le feu digestif) et donc stimuler apana et samana vayu.

Conclusion : la yogathérapie combinera ces 5 points dans la pratique proposée selon la personne et ses éventuelles autres pathologies.

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TOUT LE MONDE PEUT PRATIQUER LE YOGA

LE YOGA C’EST PAS POUR MOI!
J’entends souvent des personnes qui me disent : »oh la la je ne suis pas contorsionniste, je ne pourrai jamais faire les postures de yoga, ça a l’air difficile et je ne suis pas souple »!

A PARTIR DU MOMENT OU ON RESPIRE ON PEUT FAIRE DU YOGA
Alors je vous rassure tout de suite, le but du yoga n’est pas de faire des exploits physiques avec son corps mais de vivre intérieurement une posture. L’aspect de la forme extérieure du corps n’a pas d’importance, ce qui compte c’est la fonction qu’à la posture en faisant circuler l’énergie différemment avec une respiration consciente. Bref, si vous ne respirez plus (fonction) et bien votre corps ne sera plus animé (forme), donc le prana (l’énergie procurée par la respiration – la fonction) est le Maître et pas le corps physique. Bien sûr nous avons besoin d’avoir un corps physique en bonne santé mais pas besoin d’attacher trop d’importance à son aspect extérieur, « ce sont les gens stupides qui résonnent comme cela », nous disait un Maître yogi.

JE NE SUIS PAS UNE TOP MODELE ET JE M’EN FOU!
Et oui je vais vous décevoir mais je ne suis pas en legging moulant à montrer les postures de yoga les plus difficiles. Je n’ai rien contre ces postures acrobatiques ou les autres professeurs de yoga mais ce n’est juste pas moi. Je reconnais que nous sommes tous différents et sur des chemins différents, nous changeons et donc les pratiques sont forcément différentes. Pour moi, nous (je parle des professeurs de yoga) sommes liés les uns aux autres et faisons partis de la même chaîne, donc pas de concurrence, plutôt de la connexion et du partage sur un plan subtil et éthérique.

LE YOGA C’EST SE RESPECTER
Svadhyaya : l’étude de soi! Donc pour la faire court, si vous n’êtes pas souple (comme beaucoup de personnes), et bien il suffit juste de faire du yoga doux et apprendre à écouter et respecter votre corps sans vouloir systématiquement être dans la performance et exceller. Ce n’est pas parce que vous ne faite pas un effort que vous ne travaillez pas en profondeur à l’intérieur de vous. Donc même si vous avez des problèmes de santé, et je dirai surtout si vous avez des problèmes de santé, le yoga est là pour vous rendre service et vous aider à aller mieux!

ETC ETC ETC Je m’arrête car je pourrai en écrire des tonnes, j’ai simplement le souhait de partager les bienfaits du yoga avec vous, le yoga doit être accessible à tout le monde et c’est comme cela que je le transmets 😉🙏❤️

PRENEZ SOIN DE VOUS ❤️❤️❤️

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MES RECETTES RICHES EN OMEGA 3

Selon les apports nutritionnels, les lipides devraient représenter entre 35% et 40 % de l’apport énergétique. On distingue deux familles dans les acides gras : les acides gras saturés et les avides gras insaturés. Ces derniers sont à privilégier car ils ont un rôle très important dans différentes fonctions physiologiques (système nerveux, cerveau, etc). Des études démontrent nettement une surconsommations d’acides gras saturés présents dans la charcuterie, le beurre non clarifié, les viennoiseries, les plats préparés …. Environ 90 % de la population est carencée en oméga 3 alors que cet acide gras est très important pour notre bon fonctionnement cardio-vasculaire. Je me suis habituée à intégrer régulièrement ce lipide dans mon alimentation quotidienne. Ainsi je n’oublie pas les aliments suivants : l’avocat, les graines de chia, le saumon, la sardine, le maquereau, les épinards, les graines de lin, l’huile de lin, d’olive, de colza, etc

Voici par exemple 3 recettes que je réalise régulièrement pour nourrir mon corps physique en omega 3 :

Le smoothie à l’avocat :

Comme je n’aime pas manger l’avocat tout seul, j’ai trouvé cette parade de le mixer avec des fruits et du lait d’amande et d’y rajouter ensuite des graines (amandes, noix, noisettes, noix de cajou, noix du brésil…)

C’est très simple : je coupe un demi avocat, une demi poire et une demi banane. On rajoute les fruits du moment que l’on a à notre disposition : j’aime bien aussi le kiwi et la mangue. Je rajoute 1/3 à 1/2 verre de lait d’amande selon la texture désirée et je mets le tout au mixeur. Je rajoute ensuite quelques graines et voilà un délicieux dessert ou en-cas!

La pâté de sardine :

Une boite de sardines entières, 1 échalotte, du vinaigre balsamique, 1 cas de crème d’avoine ou de riz, 1/2 citron pressé

Dans une assiette écrasez les sardines à la fourchette. Couper l’échalote en petits morceaux et ajoutez la. Ajoutez une lichette de vinaigre balsamique ou de crème balsamique. Ajoutez 1 cas de crème d’avoine à ajuster en fonction de ce que vous désirez ainsi que le jus de citron. Salez et poivrez.

Crème dessert aux graines de chia avec fruits de saison

Ingredients : 2 mangues mûres, 5 cuillères à soupe de graines de chia, 1 boite de lait de coco (400 ml), Jus et zeste d’un citron vert, 1 cuillère à soupe de sirop d’agave (ou sirop d’érable)

Les étapes :

  1. La veille (ou comme moi 3 heures avant), verser le lait de coco dans un grand bol et ajouter les graines de chia. Mélanger bien, couvrir et laisser reposer au réfrigérateur.
  2. Éplucher la mangue et ensuite en petit dés (garder quelques dés pour la garniture finale) et placer dans un blender.
  3. Ajouter le jus de citron ainsi que le sirop d’érable. Mixer le tout jusqu’à obtenir un coulis lisse et homogène.
  4. Verser le coulis dans des verrines.
  5. Ajouter le mélange Chia et lait de coco. (vous pouvez inverser l’étape 4 et 5 de sorte que les coulis se retrouve au dessus)
  6. Garnir de des de mangue et de zeste de citron vert.
  7. Placer au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.

Bonne dégustation à tous et à toutes! Miam miam!

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LA YOGATHERAPIE POUR STIMULER LE SYSTEME IMMUNITAIRE

Si nous prenons 10 personnes face à un virus, elles développeront chacune une réaction différente, savez-vous pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles sont toutes les 10 différentes, elles ont une alimentation différente, un style de vie différent, une activité physique et sociale différente, une gestion mentale et émotionnelle différente, des antécédents différents, des pathologies existantes…. Et donc un système immunitaire différent.

Selon l’ayurveda, la manifestation du coronavirus dans notre corps correspond à une aggravation de kapha, zone du thorax avec inflammation produisant des liquides et des solides en excès, dans une zone qui devrait recevoir et produire des éléments gazeux.

L’aggravation se manifestera par :

  • Une position de repli
  • Des postures de fermetures (pascima)
  • Allongement de l’expiration et de la rétention poumons vides

L’amélioration se manifestera par :

  • Une position de redressement
  • Des postures d’ouverture purva
  • L’allongement de l’inspiration (qui ne doit pas dépasser la durée de l’expiration)
  • L’apnée après l’inspiration (rétention poumons pleins, antar kumbkaka))

Il est donc important de garder l’attitude d’ouverture de la poitrine pendant la journée (ouverture de Anahata et zone de prana), la zone thoracique doit rester droite.

LA PRATIQUE PROPOSEE PAR LA YOGATHERAPIE POUR RENFORCER LE SYSTEME IMMUNITAIRE :

La respiration : respirer avec le rythme inspire 1 / Pause 1 / expire 1 / Pause 0 => 1.1.1.0 (contre indiqué si hypertension artérielle et hyperthyroïdie)

Les postures à favoriser avec rétention poumons pleins :

  • Mouvements de bras par l’avant vers le haut (Tadasana par exemple) :
  • Virabhadrasana (le guerrier) :

Bhujangasana (le cobra) :

  • Ushtrasana (le chameau) :
  • Dhanurasana (l’arc) :

Un exemple de pratique détaillée  pour stimuler le système immunitaire (en dessin ci-dessous) et en vidéo en cliquant sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=wGuo8PURTmU&t=241s

Donc plus vous allez expanser la zone des poumons et retenir cette expansion et plus vos poumons et votre système immunitaire va se renforcer.

Visualisations : le soleil levant, surya, pour les habitués stimuler Agni le feu

Mantra préconisé : Ram, rim, hram, hrim, hrum, hum (prononcer houm)

L’alimentation selon l’ayurveda :

  • Eviter la saveur madura, saveur douce (féculents, céréales, produits laitiers, protéines, lipides, glucides)
  • Eviter la saveur lavana, saveur salée (qui augmente la rétention de liquide dans le corps)
  • Privilégier les saveurs katuka, tikta, kashaya, piquant (épicé), amer, astringent, qui favorisent l’élimination des solides et des liquides du corps (pour les poumons : glaires, mucus, etc…)

Le panchakarma et le jeûne permettent aussi de renforcer le système immunitaire.

Le psychisme et le stress :

Quand le mental pense à quelque chose, le corps physique suit son chemin donc si votre mental est trop négatif et que vous êtes stressé, votre physique va suivre cette énergie négative et le manifester sous forme de maladie (le mal à dit …. car le mal a été pensé avant d’être dit). Ainsi le système immunitaire sera affecté et affaibli. Plus nous cultivons la zénitude et le calme intérieur, plus nous protégeons notre corps physique des maladies ou du moins l’effet sera atténué par rapport à des personnes en permanence stressées et sous tension.

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LA YOGATHERAPIE POUR LE DIABETE

C’est quoi le diabète ? Quels sont les symptômes ?

Il s’agit d’un dérèglement du métabolisme, l’assimilation des nutriments (glucides, graisses, protéines) est affectée. Le dysfonctionnement se situe au niveau de l’insuline, hormone produite par le pancréas.

La fonction de l’insuline est de conduire le sucre vers toutes les cellules du corps. L’assimilation du glucide est le métabolisme premier à la suite duquel tous les autres métabolismes se produisent (graisses et protéines).

Si l’insuline ne remplit pas bien son rôle (déficiente ou en quantité insuffisante), les cellules ne seront pas bien fournies en glucides.

Ainsi tout le corps en sera affecté : baisse d’énergie, la production des tissus, perte de poids, apparition de nombreuses maladies suite à ce dérèglement. Au départ les personnes maigrissent et ensuite avec l’accumulation des déchets non métabolisés (assimilés par le corps), les personnes grossissent.

Comme le glucide n’est pas bien réceptionné par les cellules, il se retrouve en quantité trop importante dans le corps, le taux de sucre dans le sang est alors trop élevé.

Normalement les reins éliminent le taux de sucre trop important dans le sang, donc pour une personne non diabétique, il n’y a pas de sucre dans les urines. C’est un processus d’électrolyse et quand cela arrive au niveau des reins, c’est éliminé. Mais pour les personnes diabétiques, il y a trop de sucre à circuler dans le corps et on va le retrouver dans les urines. De ce fait, les diabétiques éliminent à la fois beaucoup de sucre et en même temps beaucoup d’eau, elles urinent très fréquemment (eau + sucre), c’est la polyurie. Elles ont donc souvent soif et boivent beaucoup. Parce que le glucide est le nutriment de l’énergie, les personnes doivent compenser en mangeant beaucoup, elles ont des envies très fortes de nourriture (polyphagie).

  • 3 comportements : elles grossissent, boivent et mangent beaucoup.
  • Taux de sucre élevé dans les urines et le sang

Les taux approximatifs :

Taux normaux du sucre dans notre corps : 0 dans les urines, dans le sang entre 0.8 et 1,26 g/l à jeun le matin. Selon les critères de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), il y a diabète quand la glycémie à jeun est supérieure ou égale à au moins deux reprises à 1,26 g/l.

Quels sont les effets et les complications du diabète sur notre corps?

Comme l’hypertension, c’est un état considéré comme une pathologie silencieuse. Il y a de très bons médicaments qui vont ramener le taux de sucre dans le sang à un niveau normal mais quand le diabète est combiné avec d’autres facteurs aggravants, alors il peut y avoir de sérieuses complications, les facteurs aggravants sont les mêmes que pour l’hypertension : obésité, sédentarité, stress, alcool, cigarette, hérédité, taux de cholestérol, hypertension. La combinaison de l’hypertension et du diabète n’est pas bonne.

Les complications

Elles vont arriver sous la forme d’athéromes qui vont se former dans les artères de taille moyenne que l’on trouve dans les yeux, le cœur, les reins et les membres inférieurs.

L’hypertension et le diabète vont avoir les mêmes complications mais par exemple la transplantation de reins ou la rétinopathie (malade de la rétine) sont plus fréquentes chez les diabétiques. Le diabète produit des complications plus graves car cela affecte le métabolisme cellulaire. Chaque cellule du corps ne remplit pas son rôle métabolique correctement donc la vitalité cellulaire est faible.

Exemple : Si quelqu’un a un problème de genou et fait du diabète, alors cela sera plus difficile de guérir car le processus métabolique cellulaire du genou n’est pas bon. Donc chaque problème du corps est aggravé par le diabète. Cela va affecter la formation de tous les dhatus (tissus du corps) parce qu’ils se forment à partir des cellules.

S’il y a une maladie qui affecte tout le système du corps c’est bien le diabète donc il agira sur le système immunitaire, le système hormonal, le système sanguin…

L’amputation est une complication du diabète, avec une pratique correcte et régulière de yogathérapie on peut l’éviter. Il y a un problème de prana (circulation d’énergie dans la zone affectée) et en amputant, on crée un problème plus important qui n’est pas sans conséquences. La blessure chirurgicale est plus importante que ce problème de circulation de prana. Exemple : on ampute un orteil puis cela ne guérit pas et on amputera encore un peu plus …

Les reins : la greffe des reins entraîne aussi des complications.

On peut vraiment éviter toutes ces complications qui vont jusqu’à l’amputation ou la greffe si on pratique régulièrement la yogathérapie. Bien sûr les personnes continuent à prendre leurs médicaments mais doivent faire en parallèle de l’exercice et adopter de nouveaux fonctionnements de vie (alimentation, style de vie, yoga, activité physique…).

LA YOGATHERAPIE POUR LES DIABETIQUES

Donner une pratique active pour stimuler le métabolisme.

La médecine allopathique se concentre principalement à réduire le taux de sucre dans le sang avec une bonne combinaison de médicament. Mais cela ne va pas assurer une protection contre des complications futures. Même si le taux est inférieur à 1,26 g/l, les personnes peuvent quand même avoir des complications dans le futur et c’est pour cela qu’elles doivent faire des formes d’exercice régulièrement. Elles doivent maintenir le poids du corps dans une moyenne correcte. Il ne faut pas prendre le taux de sucre dans le sang comme seul objectif.

1) Dans cette maladie, Ahara (la nourriture), c’est le plus important. Les diabétiques doivent faire très attention à leur alimentation : la nourriture riche en glucide et la nourriture frit doit être évitée puisque le métabolisme n’arrive pas à l’assimiler. Digestion, assimilation et distribution des nutriments sont les mécanismes du métabolisme qui se font l’une après l’autre et si l’une ne se fait pas bien, la suivante sera affectée aussi.

2) Vihara  (style de vie, les activités) : il faut une activité physique régulière (marche, natation, tennis, yoga, etc). Marcher idéalement 30 à 40 minutes tous les jours, puis faire une pratique yogathérapie après la marche.

Bien sûr, il faut prendre les médicaments prescrits. Petit à petit, le but serait de diminuer les médicaments et ne s’en tenir qu’à Ahara et Vihara (c’est le médecin qui décide en fonction des résultats obtenus).

Le métabolisme est fait par les 5 vayus (apana, samana, prana, udana et vyana).

A) Apana : si une personne a du diabète depuis 6 ans, son métabolisme est déficient depuis 6 ans et il y aura une accumulation de déchets dans le corps. Si l’on veut raviver le feu, il faut d’abord se débarrasser de toutes les cendres dans la cheminée donc agir d’abord sur apana pour éliminer les déchets. Voici quelques postures :

Positions assises en chantant les bija mantras – 2 fois :

Enchaînement à faire 3 fois de chaque jambe :

La table à deux pieds modifiée avec les pieds sur un support (tabouret, caisson…), à faire 3 fois de chaque jambe :

B) Samana : le diabète est un déséquilibre du métabolisme qui est relié à Samana => donner beaucoup de torsions, quelques exemples :

C) Prana : certaines personnes peuvent être fatiguées et affaiblies, dans ce cas-là on agira d’abord sur Prana avant Samana pour leur redonner de l’énergie. Les pratiques qui augmentent l’énergie sont notamment les pratiques d’ouverture de la poitrine avec des rétentions poumons pleins. Exemples :

D) Vyana : Une autre complication est la neuropathie périphérique (insensibilité des extrémités), les personnes ont comme des fourmis, des aiguilles dans les extrémités (pieds et doigts). Quand elles marchent, elles ne sentent pas le sol, elles marchent comme sur des nuages. C’est parce que le métabolisme des cellules nerveuses est réduit. C’est dû à un problème de vyana donc on proposera des postures en dynamique sous forme d’enchaînement.

On peut par exemple faire la salutation au soleil (Surya Namaskar) :

E) Renforcer et Equilibrer tous les vayus ensuite : si on améliore les 5 vayus alors le métabolisme cellulaire de toutes les régions du corps est amélioré. Exemple d’une pratique :

L’hypoglycémie (taux de sucre < 0,45 g/l dans le sang) et l’hyperglycémie (taux sucre > 1,26 g/l dans le sang) : elles varient sans cesse chez les diabétiques. Le taux descend et remonte. On ne pratique jamais la yogathérapie à jeun car la pratique a tendance à faire baisser le taux de sucre dans le sang. Par précaution, le diabétique doit toujours avoir un peu de sucre sur lui s’il se sent trop faible. Il vérifiera son taux de glycémie après la pratique pour ajuster sa pratique si besoin. L’hypoglycémie peut amener au coma donc elle est à surveiller.

Les piqures d’insulines sont données quand les médicaments ne sont pas suffisants. Le corps produit une quantité d’insuline mais à cause des injections, les organes vont limiter la sécrétion d’insuline car chaque action du corps est basée sur un besoin et si on ne sollicite plus le besoin avec les injections, le corps ne va plus en produire. Il devient fainéant et souvent les doses doivent augmenter car le corps ne veut plus du tout en produire. Il faudra stimuler Samana vayu en complément de la marche.

Lorsque la personne est sous injection d’insuline, la yogathérapie sera de donner des pratiques de plus en plus actives pour stimuler le corps. On doit améliorer nos capacités internes pour que les aides extérieures soient diminuées.

Le diabète chez l’enfant : la yogathérapie propose de bonnes pratiques adaptées aux enfants (me consulter).

Si vous souffrez du diabète n’hésitez pas à me contacter ou si vous connaissez une personne atteinte, n’hésitez pas à lui transmettre cet article. Je suis à votre disposition pour répondre à vos questions et remarques. (Vous pouvez faire des commentaires ci-dessous)

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YOGATHERAPIE POUR LA SCLEROSE EN PLAQUE

Pathologie : plaques blanches qui apparaissent sur les tissus dans le cerveau, les systèmes nerveux et la moelle épinière.

Chaque partie du cerveau correspond à une activité particulière et en fonction de la partie du cerveau endommagée, la fonction correspondante associée sera affectée (vision, ouïe, voie, muscles, digestion, système respiratoire, système nerveux, ….).

Selon le corps médical, c’est une maladie auto-immune, le propre système de la personne vient endommager des tissus nerveux.

Les cellules nerveuses sont comme un câble électrique, elles sont entourées d’une gaine qui est faite de matière grasse et donc la consommation de bonnes huiles est importante pour notre système nerveux. Dans le cas de la SEP, la gaine est affectée (voir schéma au-dessus), or cette gaine aide à la conduction du courant électrique dans nos fibres et dans nos muscles. Cela engendre donc des problèmes de parésie (difficultés lors de la contraction musculaire qui engendre une difficulté à bouger la zone affectée).

Symptômes : On ne peut pas prévoir quelle fonction sera affectée, cela peut commencer par une déformation de la vue ou la parole qui ne fonctionne pas bien ou un bras/une jambe qui ne bouge plus correctement … Petit à petit le symptôme augmente et en l’espace de 2 ou 3 heures, la personne peut être paralysée. Il faut bien sûr aller d’urgence à l’hôpital, l’IRM montrera alors des plaques blanches dans la zone affectée du cerveau. Le médecin prescrira de la cortisone pour faire baisser l’inflammation.

Facteurs aggravants : le stress et la gestion émotionnelle principalement

Phase aiguë : l’incapacité augmente, la faiblesse de la zone affectée devient petit à petit une paralysie pendant 2-3 jours

Phase récupération : puis vient petit à petit c’est le retour à la normale, cette phase n’est pas identique pour tout le monde.

Phase rémission : pour certaines personnes, la récupération peut être à 100%. Pour d’autres, il restera un déficit de 10%, 20%, 40%, 60% … La phase de rémission est très individuelle (1 mois, 2 mois, 6 mois, 1 an, 5 ans, 10 ans, 20 ans, …) et pendant cette période la personne vit avec le déficit.

Phase rechute : après la période de rémission, il peut y avoir une rechute, les parties blanches peuvent se trouver à d’autres endroits dans le cerveau et le corps. Chaque rechute se déroule comme une attaque aigue et là aussi il y aura la phase de récupération et de rémission complète ou partielle. Certains facteurs jouent sur la rechute comme le stress ou la gestion émotionnelle. Une rechute ressemble pratiquement à une première crise et peut atteindre n’importe quelle fonction du corps.

Conséquences :

  • Les personnes sont neurologiquement affaiblies
  • Chaque personne aura ses propres symptômes qui seront différents d’une personne à une autre
  • Chaque personne présentera donc sa propre sclérose en plaque

Quelle Yogathérapie pour la Sclérose en Plaque ?

Phase aiguë : presque chaque phase aiguë est déclenchée par du stress émotionnel. Il est conseillé de se faire hospitaliser, d’autant plus que le changement d’environnement va aider à diminuer le stress. Pendant la phase aiguë, on préconise seulement du repos et de la relaxation avec des respirations calmantes (nadi shodhan, expirations plus longues, comptage sur les respirations, respiration complète). (Me consulter pour les techniques respiratoires car elles sont nombreuses). La personne prendra de la cortisone pendant un certain temps (selon prescription du médecin).

Phase de récupération : repos, relaxation et respirations pour que la personne récupère au mieux et au plus vite. (On pourra refaire des exercices de la phase aiguë mais on en rajoutera d’autres).

Phase de rémission : la Yogathérapie doit renforcer tout le corps pour que cette phase dure le plus longtemps possible. On travaille d’abord sur Udana Vayu en premier (toute le zone de la tête et du cou) car il ne fonctionne pas bien. Puis une fois ce vayu rééquilibré, on travaillera sur tous les autres vayus (prana, samana, apana, vyana : voir dessin ci-dessous) car si l’un d’entre eux est déséquilibré alors il entraîne la faiblesse des autres.

Donc le but sera de renforcer tous les vayus et améliorer l’équilibre à tous les niveaux à travers les 4 phases suivantes :

  1. Améliorer Udana vayu :

Pour beaucoup, Udana vayu est déséquilibré aussi à cause de la colonne vertébrale : cas de la cyphose par exemple qui affecte Udana et on donnera donc des asanas pour rectifier la cyphose (exemple de postures d’ouverture de la zone du cœur ci-dessous).

S’il y a des problèmes au niveau des oreilles et du cou : on donnera des mouvements qui permettront au prana de mieux circuler dans cette zone :

Ex : mouvements de bras et de nuque ci-dessous

Mouvements de nuque :

Pranayama : Sitali (tube avec la langue), bon pour les acouphènes et l’ouïe

Bhramari (son de l’abeille) pour les acouphènes ou une ouïe réduite

Simhasana : le lion (nuque, acouphènes, ouïe)

Toutes les postures où on lève la tête en arrière et qui font travailler la nuque, comme par exemple :

S’il y a des problèmes au niveau de la vue : c’est courant dans le cas de la sclérose en plaque. Il faudra aussi détendre la nuque. Pour améliorer la vue, il est conseillé de faire la pratique de Surya Namaskar (salutation au soleil) au lever du soleil et au coucher, en regardant le soleil. Plusieurs techniques existent aussi avec le yoga des yeux.

S’il y a des problèmes au niveau des cordes vocales et de la parole : Simhasana (le lion), le son Ram Rim, Rum par exemple.

S’il y a des problèmes d’odorat : il faut étirer Udana Vayu qui a une action sur le nez avec des postures comme :

Catus dvadapittam (table à 2 pieds) ou Setu asana (posture du pont) :

Poisson (matsyasana) ou Supta vajrasana :

Dhanurasana (posture de l’arc) :

Ustrasana (chameau ) ou ardha ustrasana (demi chameau) :

2. Améliorer tous les vayus : on donnera une pratique complète que l’on nomme la numéro 1 pour faire travailler tous les endroits du corps.

3. Améliorer l’équilibre de tous les vayus : on améliorera la pratique 1 avec l’ajout de rétentions – poumons pleins/poumons vides – ou l’augmentation du temps des rétentions par exemple, des chants sur l’expir, des postures nouvelles, chant d’un mantra…

4. Renforcer l’équilibre de tous ces vayus : on donnera par exemple davantage de postures en statique et on tendra vers une respiration au carré (samavrtti).

Avec ces 4 phases, on agit sur Manomayam (le corps mental) et Vijnanamayam (le corps subtil, le corps de la connaissance). On amènera un équilibre sur le système immunitaire dans la phase de rémission. En parallèle d’une pratique quotidienne du matin, il faudra aussi une pratique du soir avec de la relaxation profonde active afin d’évacuer le stress accumulé qui pourrait par la suite déclencher une nouvelle crise. Voici un exemple de pratique du soir :

Si la personne accepte sa maladie et veut bien continuer à avancer alors la Yogathérapie pourra vraiment l’aider. Petit à petit, elle développera un mental pour accepter la maladie et avancer avec. La connexion et la confiance envers le yogathérapeute est importante. Le rôle de l’alimentation est important aussi, il faut manger équilibré et plutôt léger surtout le soir et surtout pendant les phases aiguës et de récupération.

D’autres problèmes peuvent apparaître avec la sclérose en plaque puisque chaque patient aura des symptômes différents, on peut aussi avoir des vertiges, de la fatigue, problèmes urinaires, intestinaux et sexuels… On retrouve souvent les troubles de la marche, de l’équilibre : la yogathérapie sera la même que pour la paralysie (mouvements accompagnés avec visualisation et respiration en correspondance, on fait toujours travailler en premier le côté non affecté). Les patients ont la plupart du temps de la kinésithérapie et la yogathérapie est idéal en complément.

Il est difficile de montrer dans cet article toutes les pratiques que propose la yogathérapie car elles varient en fonction des phases et des patients. Aucune pratique ne se ressemble puisque le but de la yogathérapie est de proposer une pratique individuelle adaptée à la personne sur le moment présent.

Si vous avez la sclérose en plaque n’hésitez pas à me contacter ou si vous connaissez une personne atteinte, n’hésitez pas à lui transmettre cet article. Je suis à votre disposition pour répondre à vos questions et remarques. (Vous pouvez faire des commentaires ci-dessous)

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L’IMPORTANCE D’UTILISER DES HUILES DE QUALITE

Les lipides doivent fournir 30 à 35% des calories totales quotidiennes. Ne négligez pas les bonnes huiles car notre corps en a besoin !

L’huile est indispensable à notre organisme, elle constitue par exemple 70% de la gaine qui protège les nerfs. Lorsqu’il y a un problème de nerfs, on conseille donc en yogathérapie d’appliquer de l’huile sur la partie sensible et aussi de manger au moins une cuillère à soupe d’huile par jour. Attention bien sûr à ne pas abuser de l’huile (surtout les acides gras saturés qui durcissent les artères et augmentent la tension artérielle).

L’huile nourrit également les articulations en profondeur et l’on conseille donc d’appliquer de l’huile sur les articulations une fois par jour. Il est aussi conseillé d’appliquer de l’huile sur tout le corps une fois par semaine pour bien nourrir tous les tissus humains.

Méthodologie pour appliquer l’huile sur le corps : la chauffer doucement au bain marie puis l’appliquer en quantité suffisante de sorte qu’elle puisse tranquillement pénétrer dans les tissus et qu’elle ne nourrisse pas seulement la peau. Le corps va absorber la quantité d’huile et nourrir les dhatus – tissus profonds (os, muscles, nerfs etc). Il ne faut pas masser jusqu’à pénétration de l’huile car on ne veut pas travailler que sur le corps physique mais sur le corps pranique donc on applique doucement et on garde l’huile environ 15 minutes le temps que le corps absorbe ce dont il a besoin. Pendant ces 15 minutes on peut faire sa pratique de yoga et ensuite prendre la douche.

On trouve aussi les massages ayurvédiques à base d’huile.

Préférez bien sûr les huiles « vierges première pression à froid » aux huiles tout court qui sont chauffées ou obtenues par solvant, elles sont raffinées par une série de traitements chimiques plus ou moins nocifs qui leur font perdre toutes leurs qualités nutritionnelles et leurs vertus.

Mon conseil : le matin, je mets une cuillérée à soupe d’huile dans mon lait d’or ou dans mon porridge et le tour est joué ! J’alterne toujours entre 4 huiles différentes pour varier l’apport nutritionnel (une différente chaque jour).

Les acides gras mono-insaturés

Ils contribuent à réduire les risques de maladies cardiovasculaires et d’hypertension. Ils diminuent le cholestérol. Des études ont montré une plus faible présence de cancers du sein, du colon et de la prostate chez les populations dont l’alimentation est de type méditerranéenne avec une consommation élevée d’olives et d’huile d’olive.

On les trouve dans les graisses animales et végétales comme :

  • Huile d’olive
  • Huile d’arachide
  • Huile de soja
  • Huile de sésame
  • Les oléagineux comme les noix de macadamia, les noisettes, les noix de cajou, les amandes, la pistache, l’arachide, les fruits (avocat, olive) et la viande (poulet, porc, bœuf et agneau).

Les acides gras polyinstaurés : Omega-3 et Omega-6

Les Omega-3 possèdent de nombreuses vertus pour le système cardiovasculaire. On les trouve les plus souvent dans l’huile de colza ou de soja, de poisson ou de maïs, etc.

Ils adoucissent la peau, régulent la tension artérielle, diminuent la viscosité du sang, améliorent la réponse immunitaire, préviennent les troubles cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, ils font parties de la formation de toutes les membranes cellulaires.

On trouve les Omega-3 dans :

  • Huile de Colza
  • Huile de noix
  • Huile de chanvre
  • Huile et graines de lin
  • Huile de cameline
  • Huile de perilla

Les Omega-6 : leur rôle est primordial au niveau du système nerveux, de l’immunité, de la guérison des blessures, des réactions allergiques et inflammatoires. Cependant consommés en excès, les oméga-6 peuvent empêcher les oméga-3 de jouer leur rôle, donc ne pas consommer en excès :

  • La spiruline
  • Huile d’onagre
  • Huile de cassis
  • Huile de bourrache

Pour prendre rendez-vous, envoyer moi un message ici 

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