LA YOGATHERAPIE POUR L’ENDOMETRIOSE

Symptômes : douleurs très aigues qui surviennent à chaque règles, voir même aussi en dehors pour certaines femmes.

Pour comprendre cette pathologie, voici d’bord un schéma de l’utérus et l’appareil reproducteur féminin :

Pathologie : en temps normal la couche de l’endomètre épaissit lorsque le taux d’hormones augmente, l’utérus se contracte et cette couche finit par diminuer avec des saignements, le sang part vers le bas et ressort vers l’extérieur. Puis une nouvelle couche de l’endomètre repousse et ainsi de suite à chaque nouveau cycle de la femme d’environ 28 jours.

Dans le cas de l’endométriose, le sang ne s’en va pas entièrement par le bas mais certaines particules sanguines remontent dans le sens opposé vers les trompes de fallope et ressortent par l’ouverture de la trompe pour se loger ensuite dans le corps. Il y a alors plusieurs semences à l’extérieur de l’utérus qui se déposent et s’accrochent un peu partout selon les femmes (ovaires, parois de l’utérus, colon, intestins … : voir schéma ci-dessous).

Aux environs des 14 jours du cycle, le taux d’hormones a augmenté et provoque l’épaississement de l’endomètre puis les règles quand le taux d’hormone baisse. Ces particules qui sont remontées au lieu de descendre, et sont réparties à l’extérieur de l’utérus, vont aussi réagir au pic d’hormone et vont aussi grossir et saigner comme l’endomètre : elles se remplissent de vaisseaux sanguins et de nutriments pendant les règles et se mettent à saigner comme l’endomètre. C’est comme si on avait les saignements mais à l’intérieur du corps. Quand il y a un corps étranger qui n’est pas à sa place, le corps humain cherche par tous les moyens à l’éliminer avec des spasmes ce qui fait que le premier jour des règles pour ces femmes est très douloureux, au point où elles ne peuvent rien faire ce jour-là. Ces particules sanguines grossissent et prolifèrent à chaque cycle. Les femmes ont de plus en plus mal avec le temps.

Une femme atteinte d’endométriose a un cycle régulier, si le cycle n’est pas régulier c’est une autre pathologie, pas l’endométriose, car cette pathologie n’est pas liée au cycle hormonal.

La cause de l’endométriose : si on fait des efforts trop violents, le corps peut éliminer vers le haut au lieu de le faire par le bas. Si la contraction du bas ventre est trop forte, la fonction d’élimination (apana vayu) n’est pas entièrement efficace.

Conseil/prévention de la Yogathérapie : La première chose à appliquer pour toutes les femmes, c’est de ne pas faire d’effort trop violent pendant les règles, on respecte la nature car les règles fatiguent et donc on devrait ralentir ses activités et ne pas en faire de trop pendant les règles! Ne pas faire de contractions dans la zone du bas ventre (abdominaux, postures inversées, sports intensifs qui nécessitent la contraction du bas ventre et des abdominaux etc).

Quelles est la différence entre une activité normale et une activité extra ?

L’activité normale, c’est pouvoir dormir correctement, manger normalement, aller au WC et être à l’aise avec le monde extérieur (avoir une vie sociale).

Une activité extra, c’est pouvoir travailler, marcher, faire du sport, faire du yoga, par exemple. Les activités extra doivent être divisées en deux parties : celles qui sont importantes pour maintenir un bon équilibre dans notre vie (travailler, faire un peu d’exercice physique) et celles qui ne sont pas utiles (les activités extra en excès +++ : trop de travail, trop de sport… dans ces activités on devient même accro au point de délaisser des activités extra importantes, on ne pense qu’à son activité et le reste est délaissé).

Les femmes doivent avoir des activités normales pendant leurs règles et quelques activités extra mais de façon modérée et au cas par cas. Par exemple, en yoga on fera davantage de relaxation, de respirations, méditations et visualisations.

  1. Pratique pendant la période des règles :

Durant cette semaine, la femme fera environ 15 minutes de pratique allongée 2 fois par jour (matin et soir idéalement).

Quelques techniques à utiliser pendant la relaxation (les yeux sont fermés, on peut mettre un ruban sous les yeux, on peut aussi mettre une musique douce) :

  • Observer 6 respirations libres
  • Inspire libre, expire longue et libre sans rentrer le ventre (toujours inspire, expire par le nez en yoga)
  • Inspire/expire sur chaque articulations (en visualisant les articulations)
  • Faire quelques mouvements de bras avec la respiration
  • Quelques postures très douces en fonction de nos habitudes de pratiques :

Supta Baddha konasana :

Bras et pieds étirés

Coudes au sol genoux écartés

Coudes au sol genoux écartés

  • Dharana : garder la visualisation de la lune qui est au-dessus de notre tête et qui vient guérir la zone du bas ventre.

Dans cette première période, le but de la pratique de yoga est de ne pas amener de contraction dans l’abdomen.

Il est vivement conseillé de réduire toutes les activités quotidiennes, on garde les activités normales et on réduit/adapte/aménage/supprime les activités extra selon ce qui est possible. N’oubliez pas de toujours vous poser la question : qu’est-ce qui est le plus important : ma santé ou le travail ? Ma santé ou le sport ? Ma santé ou un diplôme ? Ma santé ou l’argent/la célébrité ?

  • 2. En dehors de la période de règles

En dehors de cette semaine, on va renforcer l’ensemble du corps (les 5 vayus : apana, samana, prana, Vyana et Udana) pour qu’il soit en capacité de mieux gérer la période difficile pendant les règles. On propose une pratique active le matin pour renforcer tout le système hormonal et une pratique de détente le soir.

Exemple d’une pratique active pour renforcer les 5 vayus (attention tout le monde n’est pas prêt à faire cette pratique au départ, il faut faire au cas par cas et tendre vers ce type de pratique mais toujours savoir d’où démarre le patient pour l’amener vers un vinyasa et une progression intelligente.

Conseil alimentation : diminuer et/ou supprimer les produits laitiers, les sucres, … (saveurs madhura en ayurveda). Consommer des graines de courge, elles sont très efficaces pour cette pathologie, elles nourrissent l’appareil reproducteur. Le plus simple est d’acheter l’huile de courge première pression à froid et prendre une cuillère à soupe tous les jours.

Postures contre indiquées : toutes les postures purva avec extension arrière et notamment sur le ventre. Les postures apanasana avec pression et torsion au niveau du ventre. Les inversions. Par exemple :

Bujangasana (cobra)

Shalabasana (sauterelle)

Je suis à votre disposition pour répondre à vos questions et remarques, n’hésitez pas à faire des commentaires. Je vous accueille à mon studio pour une consultation yogathérapie, me contacter ici.

Tarif de la consultation (1h30 à 2h pour un 1er bilan complet : 50 euros)

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LA YOGATHERAPIE POUR LES MAUX DE TETE ET LES MIGRAINES

Cette pathologie est très courante, des millions de français se plaignent à un moment donné de mal de tête et/ou de migraines. Beaucoup de gens vivent en permanence avec des maux de tête.

LES SYMPTOMES

La migraine : la douleur se diffuse dans un seul côté de la tête et/ou se propage dans tout le crâne. C’est un processus neurologique et avant que la crise arrive, selon les personnes, on peut ressentir une gêne et/ou une douleur grandissante, comme des éclairs dans la tête, on entend des bruits dans la tête, le sens du goût peut changer, c’est comme cela que certaines personnes sentent l’arrivée de la migraine.

Lorsque la migraine est arrivée, les symptômes de douleurs sont plus forts, on a envie de se serrer la tête, on reste dans une pièce sombre car n’importe quelle lumière ou son aggrave la douleur. Parfois, il y a vomissement. Cela peut durer des heures voir 1 jour ou 2 pour certaines personnes. La crise survient par épisodes (toutes les 3 semaines ou tous les mois par exemple).

La migraine est plus commune chez les jeunes filles, les jeunes femmes et c’est aussi héréditaire. On peut en souffrir pendant 18 ou 20 ans, la migraine arrive à l’âge de la préadolescence pour aller parfois jusque 40-50 ans.

Les facteurs de prédisposition sont : le stress, le soleil, la foule, le repas sauté, le chocolat.

Chaque personne a son histoire particulière avec ses migraines donc il faut comprendre le fonctionnement de la personne et son environnement. Cette pathologie n’est toujours entièrement comprise par le corps médical.

QUELLE YOGATHERAPIE POUR LA MIGRAINE ?

On travaille sur la zone d’Udana Vayu (cou et tête), donc on va détendre la région de la nuque, les trapèzes et le haut des épaules. Eviter les flexions avant et amener de la détente et de la relaxation.

Voici un exemple de pratique de Yogathérapie pour travailler sur les problèmes de migraines :

Contre-indication : aucune posture sur le ventre car cela augmente la pression. Ne pas pratiquer de sport trop violent ou de cours de yoga trop intensif avec beaucoup d’enchainements et la tête en bas. La marche et la natation sont conseillées.

Pour les migraines, il est conseillé de faire cette pratique ci-dessus 2 fois par jour si possible.

Une autre information importante : si la maman souffre de migraines, elle essaie de ne pas montrer les signes devant sa fille car celle-ci copiera ensuite comme un mimétisme, c’est un processus d’apprentissage où la fille copie sa maman pour s’identifier. C’est la même chose avec les syndrômes pré-menstruels (douleurs, migraines, irritabilité etc).

On donnera le même genre de pratique pour les migraines ophtalmiques.

Bien sûr chaque personne est différente, le but d’une pratique est d’aller combiner plusieurs effets recherchés selon la personne donc l’idéal n’est pas de prendre cette pratique à la lettre mais de consulter un yogathérapeute qui proposera une pratique adaptée personnalisée qui correspondra à la personne exactement en fonction de ce qu’elle est et de ce qu’elle doit améliorer. Exemple : une personne peut souffrir de migraines et avoir aussi d’autres pathologies à travailler donc on combinera différentes postures pour travailler sur différents endroits (physique, physiologique et psychologique). Je rappelle que le but de la yogathérapie est de cerner au mieux la personne dans ces 5 corps (physique, énergétique, mental, subtil et spirituel) afin de transmettre la pratique unique qui correspond à cette personne. Donc aucune pratique ne se ressemble.

N’hésitez à me contacter pour prendre rendez-vous, c’est ici.

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LA YOGATHERAPIE POUR LE RHUME ET LA SINUSITE

Les problème ORL sont les plus courants avec les lombalgies.

Les sinus sont de 3 catégories : sinus maxillaires, sinus ethmoïdales et sinus frontal. Ce sont des petites poches remplies d’air.

Les sinus sont connectés au nez par des petits canaux, ils communiquent avec le nez et sont donc en contact avec l’extérieur. Les sinus sont tapissés d’une muqueuse, elle-même recouverte d’une fine couche de mucus. La fonction des sinus est de :

  • Rendre la structure osseuse de la tête moins lourde
  • D’améliorer le réchauffement et l’humidification de l’air inhalé avant qu’il n’atteigne les poumons
  • D’augmenter la résonnance de la voix

Lorsque nous déclenchons une sinusite, ces poches d’air se remplissent de fluide, mucus et nous ressentons une lourdeur dans la tête. La voix/le son remonte des cordes vocales vers la bouche et il résonne dans ces poches, ce qui donne la qualité de la voix. Si ces poches sont remplies de mucus, la résonnance ne sera plus de la même qualité d’où une voix rauque et plus grave.

De nos jours, de nombreuses sinusites sont provoquées par les allergies au pollen, à la poussière, aux produits chimiques, aux poils des animaux, à l’encens etc. En général, ces allergies sont héréditaires.

Le processus est le suivant : je sens le parfum ou le pollen, il y a gonflement de la membrane muqueuse qui produit alors beaucoup de mucus dans le nez qui coule, ce mucus passe ensuite par les petits canaux pour aller jusque dans les sinus. Le corps réagit alors avec des éternuements pour essayer d’évacuer ce mucus. Si le mucus continue à boucher la connexion entre le nez et les sinus, le liquide reste coincé dans les sinus d’où des maux de tête. Si le mucus reste coincé dans les sinus plus de 3 jours, il y a alors une infection des sinus avec fièvre.

Une complication : le liquide peut se diffuser jusqu’à trachée et provoquer une bronchite, une trachéite, une pneumonie ou une laryngite par exemple.

Que propose la Yogathérapie ?

  • Dans un premier temps, il faut éviter l’exposition aux allergènes si la sinusite est de nature allergique.
  • Il faut faire de l’exercice régulièrement comme la marche, la natation et le yoga.
  • Pratiquer Kapalabhati modifié, une technique importante pour déboucher les canaux. Lorsque le nez est bouché, l’inspire est plus dure que l’expire donc on va utiliser la technique suivante :

Sur l’inspire, on lève les bras et la tête en inspirant par la bouche

Sur l’expire, on expire d’un coup sec comme dans kapalabhati, en rabaissant les bras et la tête en même temps.

Cette technique va aider à déboucher le nez.

  • Faire le matin une pratique Brahmana pour réchauffer le corps et augmenter sa température : on peut commencer par exemple la pratique avec un pull et démarrer la pratique par des échauffements puis des enchainements de postures (si possible sans flexion avant pour ne pas avoir la tête en bas).
  • Manger et boire chaud
  • Faire des extensions arrière avec si possible la tête en arrière le plus possible, pour agrandir les ouvertures au niveau des canaux, du nez et des sinus. Il est important que les deux tiers de la pratique incluent seulement des flexions arrière.

Quelques exemples :

Tadasana avec la tête en arrière

Virabhadrasana avec la tête en arrière

Ushtrasana 

Sarvangasana (inversion)

Dvipadapitham

  • Faire des torsions car elles favorisent aussi l’ouverture des canaux mais ne pas descendre la tête plus bas que le cœur

Quand il y a un rhume ou une sinusite : éviter de boucher les narines avec une respiration alternée comme Nadi shodhana par exemple.

Pour une pratique individuelle et adaptée, vous pouvez prendre rdv à mon studio, me contacter ici.

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LES RONFLEMENTS ET L’APNEE DU SOMMEIL

Pathologie de l’apnée

« Ap » veut dire « sans » et « Pné » veut dire « respiration ». L’apnée du sommeil est charactérisée par l’arrêt de la respiration. Comment cela se passe ? La personne s’endort, elle ronfle puis les ronflements augmentent et soudainement on n’entend plus aucun son, les muscles de la gorge se relâchent, ils gonflent et obstruent le passage de l’air d’où l’apnée. Pendant ces 2-3 secondes d’apnée, le CO2 augmente et cela va déclencher un signal/stimuli fort vers le cerveau pour qu’il stimule à nouveau la respiration. Les apnées peuvent arriver plusieurs fois dans la nuit, elles réveillent la personne dans son sommeil mais de façon inconsciente, du coup le sommeil n’est pas constant. Normalement on devrait dormir au moins 6 heures en continu donc la personne qui fait de l’apnée du sommeil est fatiguée le matin au réveil et pendant la journée. Cette pathologie est aussi héréditaire, chez d’autres personnes, elles se détendent tellement pendant le sommeil que les muscles de la gorge ne sont plus toniques. Quand on dort, le système nerveux qui influence les muscles dort aussi.

Le ronflement est souvent considéré comme un problème banal et sans solution. La yogathérapie propose des solutions pour les ronflements et l’apnée du sommeil. Au cours des années, les personnes qui ronflent peuvent développer le syndrome d’apnée du sommeil.

Facteurs aggravants : le surpoids, l’alcool, les somnifères, l’hérédité.

Risques engendrés par l’apnée du sommeil : il multiplie par 6 les risques d’accidents sur la route ou du travail liés à l’hyper-somnolence diurne (dans la journée). Dans 30% des cas, il est aussi la cause d’affections cardio-vasculaires, telles que l’hypertension artérielle, l’infarctus du myocarde ou les accidents vasculaires cérébraux (AVC). C’est la répétition d’épisodes d’arrêts respiratoires nocturnes qui entraîne des conséquences d’accélération cardiaque et un risque d’hypertension.

La yogathérapie pour les ronflements et l’apnée : il faut agir sur les muscles de la mâchoire et du pharynx

La posture du lion modifiée (Simhasana) : la faire en adaptation de la posture classique

  • Mettre Jalandhara Bandha en place
  • Inspir : lever la tête en tirant la langue et en faisant le rugissement du lion
  • Expir : rebaisser la tête, la bouche fermée (remettre Jalandhara Bandha)

Pour étirer et stimuler les muscles de la gorge, il faudra adapter les postures classiques de yoga avec un étirement de la nuque vers l’arrière, on favorisera les extensions arrière (purva) en amenant la tête vers l’arrière, en fonction de ce qui est possible pour la personne bien sûr. Exemple de postures avec étirement de la nuque :

En général, la personne est aussi en surpoids donc il faut travailler sur la région d’apana (bas du ventre) pour stimuler l’élimination : amener de longues expirations avec un chant sur l’expiration (Om hram, om hrim, om hrum, om hraim, om hraum, om hra). Il faudra aussi travailler sur Samana (zone du nombril : digestion, assimilation, distribution) en donnant des torsions.

On pourra aussi amener des postures comme Navasana (le bateau), des enchainements comme la salutation au soleil ou d’autres vinyasa choisis en fonction de la personne.

Dans tous les cas, il est conseillé de faire un check up dans un laboratoire, vous y passerez la nuit et on vous donnera un bilan complet. La médecine traditionnelle peut proposer de mettre la nuit un masque nasal pour ventiler avec pression.

Pour une séance individuelle de yogathérapie adaptée à votre constitution, il est préférable de consulter le yogathérapeuthe de votre région, il sera à même de vous donner les bonnes postures et respirations à faire selon votre individualité. Chaque personne est unique donc chaque pratique est unique.

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L’ASTHME

C’est une pathologie fréquente, le cause est en général l’allergie. Cette dernière n’est pas une maladie, c’est juste la réaction du corps aux allergènes. Il existe 4 manifestations du corps aux allergies :

Les canaux dans la tête => sinusite

Les poumons => asthme

La peau => eczema

Les aliments => diarrhées

Médicalement parlant on appelle une allergie, une réaction allergène. Les allergènes viennent de l’extérieur et quand ils rentrent dans le corps, celui-ci fabrique des anticorps, cela peut provoquer une inflammation et dans le cas de l’asthme, cette réaction se passe au niveau des bronchioles terminales.

La tranchée se divise en 2 bronches, qui se divisent, se sous-divisent en bronchioles (taille d’un cheveux). Chaque bronchiole se termine par une poche d’air appelée alvéole. L’air oxygéné passe dans ces alvéoles pour ensuite entrer dans le sang et aller vers le cœur, puis l’air chargé en Co2 revient du cœur par le sang pour retourner dans l’alvéole et être expiré.

Les alvéoles sont formées de 3 couches : une fibreuse, une couche musculaire fibreuse au milieu et une couche musculaire intérieur. L’air passe par l’humène, le trou/l’espace au centre de l’alvéole.

Quand on est enrhumé, les membranes muqueuses gonflent, il y a beaucoup de liquide (mucus), les muscles du nez se tendent et le passage de l’air dans le nez est plus difficile. Dans les alvéoles, c’est le même principe : s’il y a contact avec un allergène qui dérange, de nombreuses cellules inflammatoires vont s’accumuler, ce qui va encore réduire davantage l’espace (l’humène) pour que l’air passe.

Il y a 4 raisons qui font que l’humène peut se réduire :

  • Gonflement de la couche muqueuse
  • Augmentation de la production de mucus
  • Contraction musculaire
  • Accumulation de cellules inflammatoires à l’intérieur

La réaction allergique survient en général instantanément, elle ne se développe pas progressivement, cela arrive d’un coup.

Les effets que l’on observe chez le patient, en cas de crise aigue :

  1. L’air ne peut plus rentrer et sortir correctement or notre vie dépend de l’air. Notre corps va alors essayer de faire son possible pour retrouver sa respiration. Le patient va respirer très fort, il va utiliser tous les muscles du corps pour aider l’air à sortir et à entrer. Les parties les plus concernées sont les abdominaux, la gorge et les épaules.
  2. Une forme de liquide (glaires) se produit et bouche les alvéoles, l’humène est réduit et l’air ne passe pas bien donc la personne va tousser pour essayer de se débarrasser du liquide, comme le passage de l’air est réduit la personne siffle. Cette difficulté à respirer s’appelle la dysponée (sifflements + toux + crachats).
  3. L’état de panique se déclenche comme elles ont l’impression qu’elles vont mourir, un peu comme quelqu’un qui se noie. Beaucoup pensent que c’est leur dernier moment de vie. LA PANIQUE EMOTIONNELLE AGRAVE LE SYMPTOME et la crise d’asthme est donc prolongée par la crise de panique. Les personnes s’assoient car elles ne peuvent plus rien faire. La crise de panique aggrave l’asthme.

Différentes formes d’asthme :

  • Chez les bébés, c’est héréditaire et normalement cela disparaît par la suite quand ils grandissent. Il y a de très bons médicaments pour éliminer les symptômes aigus, sous forme inhalatoire et l’effet est immédiat. Je suggère à tous les patients d’avoir leur inhalateur avec eux tout le temps, cela les rassure sinon ils s’inquiètent et c’est là que la crise d’asthme peut alors se provoquer.
  • L’asthme installé chez l’adulte : normalement si l’asthme est allergique, cela vient par épisodes et cela repart. Mais dans certains cas l’allergie est permanente et les symptômes aigus ne baissent pas, les personnes sont perturbées pendant plusieurs semaines, c’est une complication. Dans ce cas là c’est un cas d’urgence médicale et il faut aller à l’hôpital.

Chaque patient à un facteur aggravant : la météo, l’activité physique, exposition à un allergène, etc. Donc le patient doit bien observer son environnement extérieur pour voir dans quel cas la crise intervient. Beaucoup d’enfants disent qu’ils ont une crise après avoir mangé une glace mais après 6 mois de pratique de Yogathérapie, ils peuvent manger de la glace sans déclencher de crise ensuite.

3 catégories d’asthme :

  • Kapha : beaucoup plus de liquide à évacuer
  • Kapha/pitta : colérique
  • Kapha/vatta : peur de la mort

QUELLE YOGATHERAPIE POUR LES ASTHMATIQUES ?

Tout d’abord, il est suggéré de prendre le traitement médical pendant les crises, en général l’inhalateur est le plus rapide et on amène la yogathérapie en dehors des crises pour espacer les crises dans un premier temps et travailler sur les incidences des crises. Les 4 étapes suivantes sont à combiner ensemble dans une pratique individuelle selon le patient, après consultation et bilan effectué en fonction de la personne :

Première étape : enseigner la respiration abdominale (80 % de l’air qui va être amené dans les poumons). Un asthmatique ne doit pas respirer que par la poitrine. Commencer par la respiration abdominale allongée avec les mains sur le ventre.

Sur le dessin au-dessus, on voit bien que lorsque le ventre se gonfle sur l’inspire, le diaphragme descend et il y a donc plus de place pour que l’air rentre dans les poumons. Sur l’expire, le ventre rentre et le diaphragme remonte ce qui aide à vider un maximum l’air chargé en CO2, les poumons se vident mieux et cela permet de redynamiser la zone d’apana (bas ventre) et apporte plus de détente. Plus l’expire est longue, plus on se débarrasse des toxines du corps, on apaise le système nerveux, la détente s’installe et on va vers le lâcher prise.

Il faut enseigner l’ouverture de la région de la poitrine, il faut ouvrir Anahata chakra, ce qui permettra d’être psychologiquement et émotionnellement plus fort, surtout pour les asthmatiques qui paniquent pendant les crises. La personne va apprendre petit à petit à mieux garder son sang froid pendant une crise et se faire confiance.

Deuxième étape : Améliorer l’expiration.

L’inspiration est naturelle. A l’inspire, les parois thoraciques grandissent, le diaphragme s’ouvre et cela crée beaucoup d’espace autour des poumons. L’air va essayer de remplir ce vide, l’air de l’atmosphère va trouver un endroit pour entrer. Dans le cosmos, on ne crée pas de vide, il va se remplir automatiquement, c’est naturel.

Pendant l’expiration, le processus n’est pas naturel, il faut mettre en œuvre le processus pour que l’air désoxygénée s’en aille : le diaphragme remonte, les muscles thoraciques compressent les poumons et les muscles abdominaux vont aussi compresser le diaphragme. Pendant la crise, les épaules vont aussi compresser les poumons et comme le patient est contracté, les bronchioles sont compressées dans tous les sens si bien que l’humène se rétrécit encore plus.

Il faut donc entraîner la personne à bien expirer pour être en capacité de mieux gérer les crises. On proposera donc des postures avec des flexions avant (pascima) pour favoriser la compression du ventre et faire sortir l’air. On propose aussi les torsions. Certaines postures inversées sont bonnes mais au cas par cas et il faut y aller en douceur.

Troisième étape : améliorer l’ensemble des capacités respiratoires hors crise.

Petit à petit, il faudra introduire Antar Kumbhaka (rétention poumons pleins) et Bahya Kumbhaka (rétention poumons vides).  Tous les effets thérapeutiques sont amenés avec les 4 phases de la respiration (Inspir – Antar Kumbhaka – Expir – Bahya Kumbhaka).

Quatrième étape : renforcer tout le système respiratoire et une fois qu’il est fort, il pourra se défendre contre l’attaque, il pourra gérer, il faut donc renforcer le système du vayu prana (la zone de la poitrine).

On conseille les postures inversées puisque l’abdomen va venir forcer sur le diaphragme et compresser les poumons qui vont devoir se renforcer pour continuer à s’ouvrir malgré le poids. Les postures à faire en statique avec la respiration sont :

Utthanasana :

Adho Mukha Svanasana :

Dvipadapitham :

Sarvangasana :

Juste avant la crise : tout d’abord, il est conseillé d’avoir toujours avec soi sa ventoline. Une personne qui pratique régulièrement le yoga sera plus à l’aise pour utiliser la technique basée sur la loi de la physique :

LA LOI DE VENTURY

Dans l’asthme, le blocage est dans les bronchioles terminales, pour éliminer ce blocage il faut créer un autre blocage avant, mais où ? La réponse est sur le nez, c’est là où c’est le plus facile. Avant la crise, les asthmatiques ont toujours un moment avant où ils ressentent que la crise va arriver, il n’y a pas de temps précis, c’est la personne qui ressent. Dans ce cas-là, elle s’assoit confortablement, elle bouche la moitié des narines et prends des respirations naturelles, elles ferment en partie les narines (ne pas faire cette technique tout seul sans en avoir appris la méthodologie, consulter le yogathérapeuthe auparavant). Cette technique est à faire avant que la crise arrive, une fois la crise arrivée c’est trop tard.

La technique de la loi de Ventury a 2 effets :

  • Mental : la personne se dit « ça va aller » et elle a ce sentiment de contrôle, de maîtrise. Le changement mental peut réduire l’intensité de la crise car l’aspect psychologique est important pour gérer la crise.
  • Cela va vraiment déboucher l’autre extrémité !

Deux solutions pour les crises d’asthme :

  1. Si la personne a bien été préparée avec la yogathérapie, elle se sentira plus forte, ne s’inquiètera pas, se fera confiance car elle aura renforcé le système du prana et elle ne dépendra pas des attaques.
  2. Toujours avoir la ventoline avec soi, cela rassure la personne et évite la panique. Après s’être entrainé avec la technique de la loi de Ventury, la personne essaie avant que la crise arrive pendant 5 min et elle verra que la crise ne s’aggrave pas et peut disparaître. Dans tous les cas, la ventoline est à portée de main si la crise s’aggrave.

Quand les crises se répètent trop souvent et depuis longtemps, petit à petit la personne se recroqueville, elle est de plus en plus cyphosée et il faut donc lui donner de longues inspir + Antar Kumbhaka + postures d’ouvertures purva.

Pour prendre rendez-vous, envoyer moi un message ici 

Tarif : 50 € pour 1h – 1h30

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LES PROBLÈMES DE CERVICALES

corps humain haut droit lien cervicales et bras droit

J’ai le plaisir de partager avec vous ce que la Yogathérapie peut apporter aux personnes en fonction de leurs problèmes de santé physique, physiologique et psychologique. Je publierai donc régulièrement une étude de cas en Yogathérapie, des exemples de pratiques dessinées. Ils sont à titre indicatifs, tout dépend des particularités de chacun. J’espère que cela vous éclairera davantage sur ce que la Yogathérapie peut apporter. Par contre, je ne vous conseille pas d’appliquer exactement les pratiques proposées (à titre indicatif) car elles ont été choisies en fonction d’une personne en particulier selon ce que son corps à exprimer.

Aujourd’hui, je vous propose de parler des problèmes de cervicales et des tensions dans le haut du dos.

Saviez-vous que dans l’embryon se forment en même temps le cou et les bras? Eh bien oui, et donc si vous voulez travailler sur vos cervicales et le haut du dos il faut aussi faire les mouvements de bras.

Dans toute pathologie, il y a 3 phases : la phase aiguë (très douloureuse), la phase du retour à la normale (on peut refaire des activités normales mais si on force la douleur arrive) et la phase de renforcement de la zone qui était affectée.

1) Phase aiguë : elle nécessite toujours le repos, la relaxation, la respiration avec application d’huile de sésame bio sur les cervicales et haut du dos. Cette phase est d’environ 3-5 jours. Quelques mouvements seront choisis selon les possibilités et la pathologie.

2) Retour à la normale => améliorer la mobilité
On pourra alors donner une pratique adaptée en prenant en compte la personne dans son intégralité (observation du corps physique, physiologique et psychologique). Les observations se font avec le corps en statique, en mouvement, avec la prise de poult et en parlant avec la personne.

3) Renforcement
Une fois tout remis dans l’ordre on pourra proposer un renforcement de la zone en utilisant le poids du corps et éventuellement un autre poids comme un livre par exemple. Cela évitera que le problème revienne.

On peut ainsi proposer une pratique quotidienne aux personnes qui ont des problèmes :

– d’arthrite/arthrose cervicale
– Douleurs fréquence dans la nuque et le haut du dos
– Spondylarthrite ou spondylose cervicale ou brachialgie (névralgie cervicale brachiale)
– Hernie discale

Voici en photo un exemple de pratique donné à une élève souffrant de douleurs dans la nuque et le haut du dos.

descriptif position assise souffle et mouvements
descriptif souffle et mouvements en positions debout et allongée
descriptif souffle et mouvements en position 4 pattes

Pour déterminer la pratique il y a bien sûr les bases techniques à connaître, mais surtout il faut regarder comment le corps de la personne parle et compense pendant la phase de diagnostic (observation statique et en mouvement), puis une pratique est proposée et testée par l’élève.

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ULCERE A L’ESTOMAC

Pathologie : l’équilibre acide chloridrique/mucin est rompu et la paroi de l’estomac est attaquée, les muqueuses sont abîmées. Normalement un ulcère perfore rarement la paroi de l’estomac mais cela peut arriver de façon exceptionnelle et dans ce cas il faut aller aux urgences tout de suite car c’est dangereux.

Cette maladie peut se présenter sous forme aiguë ou chronique, avec des épisodes de récidives et de rémissions.

L’ulcère à l’estomac prend beaucoup de temps à se guérir, parfois des années. Même si on ressent que la pathologie va mieux, elle est toujours présente et cela peut revenir.

Les symptômes de la maladie : de grosses douleurs au moment des repas, des remontées acides. Les douleurs sont liées à l’ingestion de nourriture juste après manger. Si c’est un ulcère duodénal, les douleurs surviendront environ 2 heures après le repas. En général, on donne des médicaments pour neutraliser l’acidité.

Les facteurs aggravants :

  • L’alimentation trop épicée
  • L’alimentation trop grasse
  • Aspirine et autres anti-inflammatoires
  • Préparations à base de fer
  • L’alcool et la cigarette
  • Le manque de sommeil car cela augmente la sécrétion acide
  • La cause universelle est l’augmentation du stress car cela augmente aussi l’acidité

Les solutions proposées par la Yogathérapie :

Régime alimentaire : Ahara niyama

Le plus important c’est l’alimentation ! Il faut privilégier les aliments neutres pour rétablir un PH neutre comme il y a trop d’acidité. Eviter les épices, l’alcool, la cigarette. La nourriture doit être douce, sans huile et sans épices. Il ne faut pas trop de gras sinon il reste dans l’estomac et irrite l’ulcère. La prise de médicaments doit être validée avec le médecin, sous contrôle médical. En Inde, on recommande de boire le petit lait (je vous prépare la recette un peu plus tard).

Gestion du style de vie : Vihara niyama

Les patients doivent modérer leur style de vie dans toutes les activités. Travailler à des heures tardives et se coucher tard dans la nuit augmente la sécrétion d’acide et devrait par conséquent être évité.

En association avec un régime alimentaire approprié et des modifications du style de vie, le yoga peut aussi être introduit en tant qu’outil thérapeutique.

Les postures de Yoga à privilégier seront celles avec de longues inspir et rétention poumons pleins (AK : Anta Kumbhaka) : il faut utiliser des techniques qui agissent spécifiquement sur le diaphragme, quand elles sont pratiquées en y associant une concentration sur l’inspiration et une rétention poumons pleins (Anta Kumbhaka), il se produit un resserrement du hiatus oesophagien (l’ouverture par laquelle l’œsophage pénètre dans la cavité abdominale et devient l’estomac).

Dans presque tous les troubles liés à l’acide peptique, il se produit un élément de reflux du contenu de l’estomac vers l’œsophage. Ce reflux aggrave les symptômes des ulcères gastro-duodénaux. Par conséquent, si le hiatus/sphincter (orifice du diaphragme par lequel l’œsophage passe du thorax dans l’abdomen) est tonifié, il ne permet pas au reflux de se produire, apportant ainsi un soulagement du symptôme.

Voici quelques techniques qui peuvent être utilisées :

D’autres techniques peuvent être utilisées telles que : mouvement de bras en position assise, torsions axiales en position assise, et méditation sur des objets comme la lune, l’eau, etc, qui ont un effet rafraîchissant.

Les pranayama à pratiquer sont Candra Bhedana pranayama (inspir narine gauche, expir narine droite), Sitali ou Sitkari : inspiration par la bouche avec la langue roulée, effet rafraîchissant aussi.

Les postures à éviter seront :

Il faut éviter toute technique de yoga augmentant la pression abdominale. Une pression dans l’abdomen va accroître les symptômes, augmenter la douleur et retarder le processus de cicatrisation.

  • Celles où il y a des compressions contre l’estomac (surtout allongé, supta)
  • Les postures inversées (viparita)
  • Les postures de flexion avant (pascima)
  • Les postures allongées sur le ventre (purva)
  • Les pranayama Kapalabhati et bhastrika comme il y a une stimulation importante au niveau des organes digestifs. Nauli (brassage des organes digestifs) est aussi à éviter.
  • Postures couchées sur le dos : chez certains patients en phase aigüe, et en particulier quand le reflux est prédominant, s’allonger sur le sol accroît les symptômes. Dans ce cas, il faut éviter les techniques qui sont pratiquées en position couchée.

En conclusion : la pathologie essentielle étant une érosion et/ou un ulcère de la paroi interne de l’estomac et/ou de l’intestin grêle, le processus de cicatrisation s’en trouve entravé par la sécrétion d’acide et le mouvement péristaltique qui se produisent en continu. En conséquence, cela prend de 3 à 4 mois pour arriver à une cicatrisation complète. Jusqu’à ce que celle-ci soit effective, les patients vont devoir respecter strictement des recommandations déjà énoncées en ce qui concerne leur alimentation et leur style de vie et pratiquer régulièrement les techniques de yoga indiquées.

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LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE

Aujourd’hui je vous parle de la polyarthrite rhumatoïde.
Pathologie : il s’agit d’une maladie auto-immune qui affecte différentes articulations, elle est chronique. Cela démarre avec des petits gonflements dans les articulations des doigts qui se déforment. Cela affecte plusieurs articulations mais pas en même temps. Toutes les combinaisons sont possibles, les poussées arrivent par crise. Les crises sont dues à Manomayam (mental, gestion des émotions). Le corps produit l’inflammation pour apporter de la chaleur à l’articulation.
Le doigt se déforme puis gonfle, les muscles sont affectés. Les articulations les plus touchées sont les doigts, les orteils puis les chevilles, poignets et coudes.
La douleur vient surtout de la fraction de l’os contre l’os car il n’y a plus de lubrifiant entre les os.
Facteurs aggravants : humidité et froid. L’idéal est de vivre dans un pays ou une région chaude et sèche.
Voici les indications yogathérapie pour cette maladie :
– Si phase aigue : application d’huile, relaxation, respiration, chants. Repos pendant 3-5 jours minimum.
– Si phase non aiguë : mouvements simples, répétitifs, dynamiques dans toutes les directions possibles pour toutes les articulations.
– Pas de renforcement des articulations pour cette pathologie car cela pourrait endommager les articulations.
Le but de la yoga thérapie est d’espacer les crises, allonger les périodes de rémission en améliorant la relaxation du mental pour que les personnes deviennent fortes émotionnellement.
Si vous souhaitez avoir la pratique qui vous correspond personnellement, je vous invite à prendre rdv, envoyer moi un message ici 

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LA SCIATIQUE

Qu’est-ce que la sciatique? Comment ne plus en souffrir ?

Le nerf sciatique est le plus gros et le plus long des nerfs de tout le corps. Le nerf sciatique est le principal nerf du membre inférieur, où il assure essentiellement la motricité (mouvements) et la sensibilité.

Le nerf sciatique est constitué par la réunion de 2 racines nerveuses sortant de la moelle épinière puis traversant la colonne vertébrale :

  • entre la quatrième et de la cinquième vertèbre lombaire (L4-L5)
  • entre la cinquième vertèbre lombaire et la première vertèbre sacrée (L5-S1)

Après la réunion de ces deux racines nerveuses, il est rejoint par d’autres racines (S1- racines nerveuses sortant du sacrum) pour former le plexus sacré.

Le nerf ainsi constitué descend le long de la face postérieure de la cuisse (en arrière de celle-ci) puis se divise derrière le genou (creux poplité) en 2 branches qui sont :

  • Le nerf sciatique poplité interne qui descend à l’arrière de la jambe
  • Le nerf sciatique poplité externe qui descend sur le côté du mollet.

Dans beaucoup de cas, il s’agit d’une complication d’une hernie discale, c’est à dire que le disque entre les vertèbres L4/L5 et S1 est écrasé par les vertèbres, il ressort et appui sur le nerf sciatique. Le symptôme : une douleur se propage le long du nerf sciatique, irradiant la/les fesses, à l’arrière de la jambe jusqu’au pied.

Plusieurs causes existent : la pression exercée sur le nerf sciatique à des causes diverses : une mauvaise posture, une entorse, la grossesse, port de chaussures à talons hauts, matelas mou, rester assis pendant des heures, port de poids lourds, vieillissement, diabète, arthrose, hernie discale….

1) Quand la personne est en crise et que la douleur est aïgue :

La personne ne sera pas à l’aise assise ou debout, elle aura besoin de bouger. Il faut trouver la posture dans laquelle elle est la plus à l’aise allongée, la posture qui la soulage (elle est différente selon les personnes) et il faudra du repos, de la relaxation et application d’huile de sésame bio, pendant 2-3 jours. Le corps a seulement besoin d’un bon positionnement et d’une respiration adaptée et en 3 jours environ, il va réparer l’inflammation. Pas d’activité pendant ses 3 jours.

2) Une fois la crise passée et que la personne a retrouvé ses occupations normales, il faut améliorer les mouvements de la colonne vertébrale dans les 5 directions pour libérer les vertèbres. D’abord ne pas mettre de poids sur les lombaires donc démarrer avec le vinyasa (enchaînement intelligent) suivant : posture allongée sur le dos, puis sur le ventre, puis assis et terminer debout.

Comme pour les lombalgies, on accentue la rétention poumons vide (Bahya Kumbhaka) dans les postures en apanasana.

Voici un exemple de pratique (non détaillée) pour prévenir les sciatiques mais attention cette pratique n’est pas valable pour tout le monde car il y a d’autres figures à prendre en compte chez une personne. Souvent plusieurs symptômes sont associés et il est donc important de travailler aussi d’autres endroits du corps en même temps et en prévention (ex : cyphose, fermeture chakra du cœur, problèmes d’alignements hanche, genou, pied, mauvaise respiration, mental…). Et surtout, certaines personnes pourront faire cette pratique et d’autres pas car tout dépend de ce que leur corps raconte, montre et peut faire. Il faut donc regarder ce que le corps montre et écouter ce que le corps dit.

3) Une fois que les fonctionnalités de la colonne vertébrale sont améliorées, on peut alors passer à la phase de renforcement :

On proposera davantage de postures statiques dans le sens de l’apesanteur puis contre l’apesanteur, puis on utilisera le poids du corps, on rajoutera aussi du poids.

 

Sciatique et Yoga : Précautions à prendre dès le début de la pratique

Une sciatique en yoga demande beaucoup d’attention :

  • Ralentir et approfondir la respiration. Si connu, pratique Ujjayi pendant toute la séance
  • Pratiquer avec concentration, détente et une écoute du corps particulièrement attentive
  • Pratiquer un échauffement doux et adapté
  • Maintenir les postures plus brièvement que d’habitude
  • Verrouiller le dos, par la musculature abdominale, dorsale et les fessiers, notamment pour les postures debout et les extensions dorsales
  • Les flexions avant sont délicates : ne pas arrondir le dos !
  • Équilibrer les forces de l’ensemble de la musculature : avant/arrière, côté gauche/côté droit, abdominaux, musculature profonde
  • Le travail de renforcement s’exécute sur un rythme lent ; il comporte des postures statiques.
  • Le travail d’étirement s’effectue doucement, avec des pauses intermédiaires.

Les postures (Asanas) à éviter :

Pascimottanasana et janu sirsasana :

      

Les postures assises, jambes tendues, et plus encore, lorsqu’elles sont en flexion avant, risquent de déclencher la douleur car elles contribuent à augmenter le pincement du nerf sciatique.

Cela est vrai particulièrement en cas de raideur des muscles de l’arrière des jambes et du bas du dos. Car pour prendre la posture, la personne a tendance à arrondir le dos, ce qui provoquera le pincement du nerf sciatique.

Comme expliqué plus haut, la sciatique est très souvent liée au pincement du nerf sciatique au niveau du bas des lombaires. C’est pourquoi, il est nécessaire de mettre de l’espace entre les vertèbres, en allongeant la colonne vertébrale. Ainsi les disques intervertébraux sont moins compressés et les trous de conjugaisons (là où sortent les nerfs, entre les vertèbres) sont un peu agrandis, laissant ainsi de la place aux nerfs sciatiques irrités.

Utthanasana :

Les Jattara Parivrtti (torsions assises et allongées) car elles amènent les disques intervertébraux en pression :

La posture sur les épaules ou la chandelle – Sarvangasana :

La posture de la charrue – Halasana :

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LA SPONDYLOLISTHESIS

                             
Bonjour à toutes et à tous,
Aujourd’hui je vous parle d’une pathologie appelée « spondylolisthésis ». Vous trouverez ci-dessous le témoignage de Mélanie que je suis en Yogathérapie pour cette pathologie, ainsi que sa radio en PJ.
Il s’agit d’un glissement de plusieurs vertèbres vers l’avant ou vers l’arrière. Cette pathologie se diagnostique avec une radio ou IRM (demander une radio ou IRM de la région lombo sacrée avec vue de profil). Les symptômes sont ceux d’une lombalgie et/ou sciatique mais plus accentués. Cela affecte seulement les vertèbres L4/L5/S1.
Quelle pratique donner à la personne concernée. Bien sûr il faut voir la personne, l’observer statiquement et lui proposer des asanas adéquates pour regarder comment réagit son corps. Du point de vue des postures, d’une façon générale, il faut plutôt donner des postures allant vers le statique et de la respiration. Pour tout glissement des vertèbres vers l’avant, il faut donner des extensions arrière et pour tout glissement vers l’arrière il faut donner des flexions avant.
Pour les personnes concernées, n’hésitez pas à me contacter. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi lire le témoignage de Mélanie ci-dessous (le glissement de ses vertèbres L4/L5/S1 est vers l’arrière) :
« Il y a deux ans on m’a diagnostiqué une spondylolisthésis avec une lésion des isthmes vertébraux et un début de hernie discale.
En français dans le texte cela signifie que le bas de ma colonne vertébrale forme un S (comme on le voit sur la radio), que ma cambrure est très (trop) prononcée et que cela cause un tassement au niveau des lombaires et un pincement au niveau du nerf sciatique.
Si vous avez déjà souffert d’une sciatique vous devez vous souvenir de la douleur que cela provoque ? C’est avec cette douleur que je vis, au quotidien.
Une douleur intense et invisible qui se transforme parfois en véritable cauchemars. Lorsque je suis en crise j’ai l’impression d’avoir un pic à glace planté dans chacun de mes fessiers.
Chez certaines personnes la spondylolisthésis passe inaperçue et n’est même pas douloureuse. Je n’en parle pas, ou très peu mais chez moi la douleur peut s’avérer aussi insupportable qu’handicapante.
Au quotidien, cela signifie que j’ai dû faire une croix sur le footing. Marcher ou rester debout plus de 30 minutes consécutives est devenu insuportable tant la douleur qui en résulte est forte. Dimanche, après 3h debout pour la commémoration du centenaire, je ne pouvais plus m’asseoir 😓
J’ai l’interdiction formelle (bien que très difficile à mettre en application au travail) de porter des charges lourdes. Les seuls sports qui me sont autorisés sont le vélo et la natation.
Cette douleur, j’ai appris à la gérer, à l’apprivoiser. Je sais ce que je peux ou ne peux pas faire. Mais parfois lorsque la crise inflammatoire arrive je me sens démunie, il y a des fois où le simple fait de m’asseoir ou me lever est une torture.
Ma yogathérapeute m’a donc prescrit une séance de yoga adaptée à ma pathologie dans le but d’empêcher qu’elle ne s’aggrave. Cette séance est extrêmement simple et dure 10 minutes, méditation comprise. Elle vise à inverser le tassement de mes lombaires. Non seulement elle me soulage en cas de crise mais elle pourra, à terme, et si je pratique de manière régulière, peut-être même inverser légèrement le glissement.
J’avais envie de partager cela avec vous parce que… Oui ! Le yoga peut soigner ! Il peut être une aide précieuse pour venir à bout de troubles physiques et psychiques et peut se montrer un accompagnement précieux en cas de pathologies plus importantes.  »
🙏🙏🙏
NAMASTE.

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Au plaisir, Chrystèle